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A propos des législatives à Ténékou : Quand la 1ere vice-présidente du RPM induit la Cour constitutionnelle en erreur !

Rassemblement Pour le Mali (RPM)

Mme Kéita Rokiatou N’diaye, 1ère vice-présidente du Rassemblement pour le Mali (RPM) vient d’induire en erreur, à dessein, la Cour constitutionnelle de notre pays en faisant invalider la liste proposée par la section de son parti pour les législatives à Ténékou au profit d’une liste parallèle complètement désavouée dans la localité. Son acte est en train de casser aujourd’hui le parti du président Ibrahim Boubacar Kéîta et les 9 sages sont invités à se ressaisir pour dire le droit dans le dossier.

La 1ère vice-présidente du Rassemblement pour le Mali (RPM) a créé un grand scandale au sein de son parti et au niveau de toute la République. Mme Kéita Rokiatou N’diaye, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est en train de s’illustrer sinistrement dans la gestion d’un parti dont les destinées viennent à peine de lui être confiées de façon intérimaire. Mais au-delà du RPM, c’est un coup dur qu’elle a porté à la crédibilité d’une prestigieuse institution de la République qu’est la Cour constitutionnelle. Alors que dans le respect de la loi électorale et conformément à l’esprit même des élections législatives (ce sont des élections locales et la décision est prise localement) la section RPM de Ténékou a, en bonne et due forme, conçu sa liste pour les législatives du 24 novembre, Mme Kéita a décidé de s’immiscer subversivement dans le dossier au profit d’un protégé.
 
De quoi s’agit ?
En effet, c’est lors de la conférence de section du 29 septembre 2013, laquelle a été supervisée par 3 membres du BPN que sont Moussa Badiaga, Kadiatou Touré et Baba Tjina, que la section RPM de Ténékou avait décidé de présenter une liste propre avec comme porte-étandards : Aboubacar Magneta dit Samba Bagui et Abdrahamane Niang.
Malgré les sollicitations de l’URD pour une éventuelle alliance, la section RPM de Ténékou a décidé d’aller sur liste propre afin que le parti d’IBK puisse enlever les deux sièges du cercle. Mais c’était mal connaître les manœuvres qui étaient en cours pour déstabiliser un tel projet au sein même du RPM. Alors que les deux porte-étandards étaient convoqués à Ténékou pour venir déposer les dossiers, c’est le sieur Abdrahamane Niang qui va demander à son colistier, Aboubacar Magneta dit Samba Bagui, de se retirer au profit d’une alliance avec l’URD dont le candidat n’est autre que Amadou Cissé, l’ex-ministre des Mines.
Il ajoutera que la décision vient d’IBK lui-même. Il a même demandé à M. Magneta d’accepter sa proposition et qu’il est prêt à lui rembourser tous les frais engagés par lui depuis le processus de désignation des candidats. Malheureusement pour lui, il ne sera pas suivi ni par l’intéressé, ni par la section d’autant plus que le président de la section, Mamadou Kouma n’a jamais été saisi ni par IBK lui-même, ni par le BPN par rapport aux allégations de M. Abdrahamane Niang.
Face à ce refus de la section, le sieur Niang décide alors de ne plus lui remettre son dossier et tient coute que coute à sa fameuse alliance avec l’URD. Mais pour quoi s’en tenir tant à cette alliance avec l’URD ? Tout simplement parce que le frère de Abdrahamane Niang est le secrétaire général de fait de la section URD de Ténékou. Une affaire concoctée en famille donc tout en usant du nom d’IBK pour le trafic d’influence.
La section en toute autorité lui donne un ultimatum pour s’exécuter, c’est-à-dire déposer son dossier, sous peine de le remplacer purement et simplement. Mais M. Niang ne s’exécutera pas et la décision fut prise à l’unanimité par les secrétaires généraux des 10 sous-sections du cercle, les représentants des femmes et des jeunes et le président de la section, de remplacer Abdrahamane Niang par Mme Ascofaré Oulématou Tamboura qui venait de démissionner du PDES et adhérer au RPM avec son mouvement. Un procès verbal en fait foi. C’est ainsi que la liste RPM de Ténékou sera constituée de Aboubacar Magneta dit Samba Bagui et Mme Ascofaré Oulématou Tamboura, députée sortante et très populaire dans la localité.
Malgré tout, M. Abdrahamane décide de déposer sa liste en alliance avec l’URD sur recommandation, dit-il, d’IBK. La section RPM dépose sa liste le 8 octobre à 15h45mn à la préfecture tout en précisant qu’elle ne reconnait plus une liste au nom du RPM à Ténékou à part celle qu’elle venait de déposer. Mais curieusement vers 20h-21h, le sieur Niang parvient à déposer sa liste au nom d’une alliance RPM-URD. Il y a eu donc vice de forme puisque cette liste a été déposée sans mandataires du parti.
C’est en ce moment que le BPN à travers Kaba Diarra, secrétaire chargé des questions électorales, a demandé à la section de commettre un huissier pour faire le constat. Ce qui fut fait. Mais malgré tout, Mme Kéita Rokiatou N’diaye décide de façon individuelle d’adresser une correspondance à la Cour constitutionnelle pour l’informer que la liste que le RPM reconnait pour Ténékou est celle en alliance avec l’URD, c’est-à-dire celle de M. Abdrahamane Niang en alliance avec l’URD contre la volonté de la section. Une attitude en porte à faux avec la majorité du parti dont son secrétaire général, le ministre Bocar Tréta.
Malheureusement nos sages n’ont pu aller aussi en profondeur de leur analyse pour détecter cette manigance de Mme Kéita.
La Cour constitutionnelle a donc aveuglement suivi la recommandation fallacieuse de la 1ère vice-présidente du RPM provocant la colère de la section RPM de Ténékou voire même les populations de la localité qui sont aujourd’hui en ébullition. Celles-ci, en tout cas les militants RPM, selon nos sources, ne veulent pas entendre parler de cette liste Abdrahamane Niang-Amadou Cissé, commanditée par Mme Kéita Rokiatou N’diaye. Aujourd’hui, le pire même est à craindre à Ténékou, dit-on.
Néanmoins, l’espoir est permis puisqu’une requête vient d’être introduite auprès de la Cour constitutionnelle par la section RPM de Ténékou par rapport à la question. Les 9 sages ont jusqu’au lundi pour rectifier le tir et dire cette fois-ci le droit. En attendant, c’est la tempête au sein du parti d’IBK où la 1ère vice-présidente, Mme Kéita Rokiatou N’diaye, et le secrétaire général du parti, le ministre Bocari Tréta ne s’adressent plus la parole à cause de ce scandale.

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