Il ose porter, pour narguer je ne sais qui, les fringues que lui a offertes son frère corse. J’étais à mille lieues d’imaginer que mon cousin avait de la malice, non, de la vanité à revendre. Pourtant, l’hôpital ne devrait pas se moquer de la charité.

Se prendre pour le centre de la terre est pure vanité. En d’autres termes, ça traduit toute la vacuité de la personnalité d’un individu. Cher cousin, ce n’est pas bien de se montrer vaniteux. Il paraît que c’est un vilain défaut.

Je peux comprendre que les articles de presse de nos confrères de Mediapart aient pu porter un coup à ton orgueil, mais vouloir tourner cette situation à la dérision, il y a de quoi s’interroger.

Tu aurais mieux fait de justifier l’argent du contribuable malien. Car, sans vouloir soutenir la véracité des allégations de nos confrères, j’espérais de ta part une explication. Bon, ce n’est pas la peine. Tu as déjà assumé tes liens de parenté avec ce Corse de sulfureuse réputation. C’est déjà un grand pas. Puisqu’on connaît désormais tes fréquentations.

Mais où est passé l’argent du contribuable malien quand tu te faisais prendre en charge par ton frère corse ? J’imagine que tu ne quittes Bamako pour Paris sans piocher dans la caisse de l’Etat pour financer ton séjour. Quand un autre le fait pour toi, à ta place, tu as alors obligation de restituer l’argent du contribuable malien au Trésor public. L’as-tu fait ?

Personnellement, je ne peux pas me flatter d’être l’ami d’un personnage à la réputation sulfureuse !

Issiaka SISSOKO

Le reporter