En quatre ans et demi de mise en œuvre, le Projet de Gestion des Ressources Naturelles et Changements Climatiques (PGRN-CC) a atteint un taux d’exécution technique globale de 86,04%. En termes de résultats, ce projet a financé 658 microprojets d’Activités génératrices de Revenus pour 16 249 bénéficiaires. 940 ha de forêts et 1815 ha de terre ont été aussi aménagés, d’où la satisfaction totale des initiateurs du projet. C’est du moins ce qui ressort de la 8ème session du comité de pilotage du projet qui s’est tenue ce mercredi 28 février 2019 à l’hôtel Elfarouk Kempesky.
Cette rencontre du comité de pilotage siège à seulement sept mois de la fin du projet. Elle a été l’occasion pour les vingt-trois membres du comité de pilotage d’échanger sur les dernières orientations, la consolidation des acquis et les possibilités de renouvellement du projet. Aujourd’hui, le PGRN-CC est considéré par les administrateurs comme salvateur quant à l’atténuation des effets des changements climatiques à travers l’amplification des pratiques de gestion durable des terres et l’adaptation axée sur le renforcement des capacités de résilience des populations face aux effets des changements climatiques.
A cet effet, le comité a passé à la loupe le plan de travail et le budget annuel 2019 (PTBA) ; le rapport annuel d’activité 2018 et l’état de mise en œuvre de la recommandation de la précédente session du comité de pilotage. Ainsi, du financement des Activités génératrices de Revenus (AGR) dans les domaines de l’artisanat, l’embouche bovine, l’arboriculture, le maraîchage et la pisciculture, à l’aménagement et la délimitation des forêts, en passant par l’acquisition de pluviomètre et de station météorologique, rien n’a été mis à l’écart au cours de cette 8ème rencontre.
« La Révision des 14 PDSEC en intégrant les aspects environnementaux et de changements climatiques ; la formation de 176 membres de quatre-vingt-huit brigades villageoises aux alentours des forêts sur les techniques de lutte contre les feux de brousse; le renforcement en matériels de gestion des données et métadonnées environnementales de trente-cinq structures partenaires du Système National de Gestion de l’Information Environnementale (SNGIE) sont, entre autres, les résultats obtenus. Ces résultats ont été atteints grâce à la synergie d’actions entre toutes les structures impliquées dans le projet contribuant ainsi à relever les défis liés à la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques », a précisé Niamébélé Aminata Diarra, représentante de la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et Développement Durable.
Pour cette dernière phase du Projet de Gestion des Ressources Naturelles et Changements et Climatiques (PGRN-CC), plus d’un milliard sept cent cinquante-et-un million de FCFA seront investis, selon son coordonnateur, Boureïma Camara, directeur général de l’Agence de l’Environnement du Développement durable (AEDD). Financé par le Fonds de l’Environnement Mondial (FEM) et le gouvernement du Mali, le PGRNCC est en train de boucler sa cinquième année d’exécution. Son renouvellement et son extension à d’autres localités vulnérables du pays figurent en bonne place des priorités du gouvernement malien. Pour la simple raison que cette phase pilote du projet s’est imposée comme une véritable alternative de lutte contre la pauvreté avec, à la clé, une meilleure protection de l’environnement
M. O.
Source : Ziré-Hebdo