Ouverte la semaine dernière, les travaux de la 8ème session ordinaire de la 5ème mandature du Conseil économique, social et culturel (Cesc) ont démarré au siège de l’institution, à Koulouba. Avec comme thème la sécurité, cette session devrait permettre aux membres du conseil d’être mieux outillés sur les questions sécuritaires à travers notamment les communications ‘’des acteurs directement impliqués dans la définition et la mise en œuvre d’une stratégie nationale et consensuelle de sortie de cette crise sécuritaire’’.
Pendant 15 jours, les conseillers seront édifiés par les acteurs directement impliqués dans les questions de sécurité au Mali. Ce, afin qu’ils puissent jouer de façon efficiente leur rôle de conseil er d’orientation des autorités en la matière.
Dans le cadre de l’accomplissement de leur mission, les conseillers pourront ainsi mieux conseiller et orienter les plus hautes autorités du pays sur les conditions et modalités d’implication de la société civile dans la lutte contre l’insécurité, a espéré le président du Cesc, Dr Boulkassoum Haïdara. « Cette crise endémique endeuille quotidiennement nos populations, annihile tout processus d’éducation et de développement durable comme nous l’enregistrons spécifiquement aujourd’hui au centre de notre pays…», a souligné le président Haïdara.
Avant d’appeler ses paires à plus d’assiduité et de concentration afin de mieux maîtriser et mieux profiter de l’expérience et de l’expertise avérée des éminents communicateurs et facilitateurs. Il s’agit notamment du bureau du Haut représentant du président de la République ; le Commissariat à la reforme du secteur de la sécurité ; du ministère de la Sécurité et de la Protection civile ; du ministère de la Défense et des Anciens combattants, de la Commission d’intégration ; de la Commission nationale de désarmement-démobilisation-réinsertion et de la Commission justice, vérité et réconciliation.
Quelques sous-thèmes seront développés au cours de cette session prévue du 4 au 18 février 2019. Ils se rapportent au point de mise en œuvre de l’Accord pour la paix ; les généralités sur la réforme du secteur de la sécurité ; l’état des lieux de ladite réforme; les opérations militaires en cours, notamment dans le centre du pays ; le processus de DDR des ex-combattants, l’état des lieux des principales activités menées par la Cvjr.
Pour rappel, la cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu en présence de la ministre du travail et de la Fonction publique, chargé des relations avec les institutions, Mme Diarra Racky Talla, des présidents d’autres institutions et des autorités administratives indépendantes ainsi que des représentants du corps diplomatique.
Mahamane Maïga
Lejecom