L’Association pour la défense des droits des aides ménagères et domestiques (ADDAD), à la faveur de la célébration de la journée internationale des femmes, a lancé un appel aux autorités sur l’importance de l’application des traités et conventions des employés domestiques.
Dans sa déclaration, en marge de la célébration du 8 mars, la présidente de l’Association, Sitan FOFANA, a réclamé plus de justice pour les aides ménagères et domestiques tout en demandant auprès des autorités l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Elle se base sur le fait que les employés domestiques font un travail dur dans les familles où elles sont employées.
La présidente a informé que dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des aides ménagères, l’Association a multiplié des regroupements dans les quartiers de Bamako ; procédé à la mise en place de l’ADDAD à Koulikoro et à Ségou. Aussi, affirme-t-elle, il a été procédé à la création des antennes de l’association dans les pays de la sous-région tels que le Burkina Faso, le Benin, le Togo et la Côte d’Ivoire, et l’augmentation des salaires des employés (de 10 000 FCFA à 20 000 FCFA/mois) et la limitation des heures de travail (10 h au maximum).
À ces avantages qui sont le fruit de leurs combats, la présidente de l’ADDAD a ajouté l’obtention d’un jour de congé par semaine et l’établissement de 395 contrats entre les employeurs et les employés. Des contrats qui, selon elle, permettent aux employées domestiques de bénéficier de toutes les conditions citées ci-dessus.
Les aides ménagères ont pris part, le mercredi 8 mars, aux festivités de la journée internationale des femmes, célébrée au Palais de la culture Hamadou Hampaté Ba, avec leur propre thème, à savoir : « Je suis aide-ménagère, le 08 mars est aussi mon jour, veuillez m’accorder ce droit ». Un thème choisi dans le but d’interpeller les gouvernants sur leur vécu et bénéficier des améliorations.
Pour la célébration de cette journée internationale des femmes, les aides ménagères ont profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités sur la nécessité de les protéger. Selon la présidente, Sitan FOFANA, les aides ménagères constituent 100.000 à 150 000 personnes dans la ville de Bamako et sont venues pour des raisons économiques, sociales et culturelles.
PAR Memadjilem Nadjilar ÉVELYNE (STAGIAIRE)
Source: info-matin