Le général Kafougouna Koné s’en est allé au son des cris du peuple malien éploré dans son ensemble, presque.
Chef d’état major de l’armée de terre pendant la révolte touarègue de 1991, le général Kafougouna Koné a gagné haut la main tous les combats qu’il a livrés contre les indépendantistes touaregs d’alors dont font partie El Hadj Ag Gamou de l’Armée révolutionnaire de libération de l’Azawad (ARLA) et Zahabi Ould Sidi Mohamed du Front islamique arabe de l’Azawad (FIAA) devenus respectivement par la suite général de l’armée nationale et ministre de la réconciliation nationale.
Des centaines de rebelles furent massacrés sous son commandement et son nom suffisait à faire trembler tous les habitants de Kidal. Ils accusèrent le général d’avoir tué des femmes, des enfants et des vieux sans défense. Toute chose qu’il a toujours nié même s’il a accepta de démissionner de son poste pour être nommé ambassadeur en Chine, laissant ainsi le président Alpha Oumar Konaré négocier la reddition des rebelles d’alors dont le plus éminent est le général Al Gamou.
La mort de Kafougouna n’est pas passé lettre morte à Kidal.
Source:Bamada