Le dimanche dernier, s’est tenu à Abuja, au Nigeria le 60e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Les dirigeants ouest-africains exigent le maintien de la date du 27 février 2022 pour les élections au Mali sinon des nouvelles sanctions pleuvront dès janvier 2022.
En dehors des questions liées aux réformes faire face aux difficultés de l’ère, les chefs d’État et de gouvernement ont examiné les rapports sur la situation politique au Mali et en Guinée, deux pays sous sanctions de la Cédéao. A l’issue de ce 60e sommet ordinaire tenu à Abuja, les chefs d’Etat ont exigé le maintien de la date initiale du 27 février 2022 pour les élections générales au Mali sinon des nouvelles sanctions pleuvront dès janvier 2022.
Alors que dans une lettre adressé aux chefs d’Etat de la Cédéao, le Président de la Transition, Assimi Goïta à faire savoir qu’il s’engagerait au plus tard le 31 janvier 2022 à fournir un chronogramme détaillé des élections. Mais visiblement, les chefs d’Etat de l’instance sous-régionale ne veulent pas attendre de report du calendrier électoral établi en avril dernier. Ces derniers n’ont pas été convaincus par cette lettre du chef de la transition malienne, malgré la visite tous azimuts du chef de la diplomatique malienne, Abdoulaye Diop au Ghana et en Côte d’Ivoire, où il a été reçu en audience par les Présidents ghanéen Nana Akuffo non moins Président en exercice de la conférence de chefs d’Etat de la Cédéao, mais aussi le Président ivoirien Alassane Ouattara.
Pour les chefs d’Etat de la Cédéao, la Transition au Mali prendra fin officiellement le 27 février 2022, mais pour les autorités de la transition malienne, il ne faut rien faire pour l’instant tant que les Assises nationales de la Refondation (cette large concertation ayant débuté le samedi dernier) n’ont pas fourni leurs conclusions pour fixer le cap de la Transition.
Ousmane Mahamane
Source: Mali Tribune