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«60% des chômeurs africains sont des jeunes» a dit Mme la présidente de l’UPJ lors de la 1ère réunion ordinaire de l’UPJ

L’hôtel Columbus a servi de cadre à la cérémonie d’ouverture de la première réunion ordinaire du Comité exécutif de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ). L’objectif était de discuter sur le 5ème congrès tenu à Khartoum en décembre 2017 et élaborer un plan d’action triennal. C’était sous la présidence du représentant du ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Issa Guindo ; accompagné de la présidente de l’UPJ, Mme Francine Muyamba Furaha.

Prenant la parole, Mme Francine Muyamba Furaha, dira qu’ils sont fiers de leur réalisation en Afrique et dans le monde qui ont rêvé les jeunes africains pendant ces 3 dernières années en influençant des décisions des leaders africains et du monde qui, à travers leur plaidoyer, ont décidé d’investir dans la jeunesse africaine.

Et d’ajouter que lors de sa visite du président français en Tunisie, Emmanuel Macron a promis d’investir 50 milliards de dollars américain dans l’entreprenariat des jeunes.

Les jeunes africains, a-t-elle poursuit, se posent souvent la question, «l’UPJ fait exactement quoi pour nous ? ». La réponse est que l’UPJ porte leur voix et influence les décisions des leaders qui, à leur tour, doivent investir dans la jeunesse de leurs pays respectifs en réduisant le taux de chômage de la jeunesse sur le continent considérant que 60% des chômeurs africains sont des jeunes, une menace pour l’avenir de l’Afrique.

Pour elle, leur plan d’action triennal se focalisera sur la paix et la sécurité de notre continent, l’éducation, et la citoyenneté, le genre, l’agriculture, la promotion de l’emploi et entre autres.

Elle a terminé ses propos en exhortant les partenaires clés au développement de la jeunesse de continuer à appuyer les activités des jeunes à travers le continent car, l’avenir de l’Afrique dépend de ce que nous faisons aujourd’hui sur la jeunesse.

Quant au représentant du ministre, Issa Guindo, il a expliqué que la tenue de la présente réunion répond au respect d’une disposition statutaire de son département. Une disposition qui vous recommande de vous retrouver et de discuter du parcours de l’UPJ, surtout après le 5e congrès tenu à Khartoum au Soudan en décembre 2017.

« Les présentes assises placées sous le signe du renouveau de l’UPJ doivent permettre de faire un diagnostic sans complaisance de la vie de l’organisation afin d’impulser une dynamique nouvelle à la vie associative jeunes en Afrique », a-t-il expliqué.

Pour lui, le Mali s’engage à soutenir sans faille toutes les initiatives de l’UPJ, entreprises dans le cadre du développement de la jeunesse.

Gaoussou Kanté

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