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6 ème session du CSA : Les parties admettent des avancées tangibles de l’Accord pour la paix

En suspens depuis près d’une année pour un différend entre ses composantes, le CSA (Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger) a repris du service. Il a tenu sa sixième session de haut niveau à Bamako, le 2 septembre 2022, sous la présidence de Ramtane Lamamra, Ministre algérien des Affaires étrangères dont le pays est Chef de file de la Médiation internationale. Le conclave s’est tenu en présence des parties signataires maliennes et des membres de la Médiation internationale et a donné lieu  a une évaluation du niveau de mise en œuvre de l’Accord par les participants, lesquels se sont accordés dans la foulée sur les prochaines étapes du processus, à la lumière notamment des recommandations de la Réunion de niveau décisionnel tenue à Bamako du 1er au 5 août 2022.

Soulignant l’importance de la dernière rencontre, les composantes du CSA l’ont associée à un signal fort quant à la volonté des parties signataires de l’Accord d’impulser une nouvelle dynamique à sa mise en œuvre. Ils ont noté, en tout état  de cause, que la session est intervenue dans un contexte marqué par des avancées tangibles engrangées par la Transition, tout en se réjouissant par ailleurs des résultats obtenus. Il s’agit, entre autres, de la décision d’intégrer 26 000 ex-combattants au sein des structures de l’État malien et des forces de défense et de sécurité, de la mise en place d’une Commission ad hoc pour formuler des propositions concrètes et réalistes de gestion au cas par cas de la situation des cadres des Mouvements signataires, y compris la brûlante question relative à la chaîne de commandement. Soulignant l’importance cruciale que revêt le maintien de la dynamique ainsi amorcée par la réunion de niveau décisionnel, les participants ont par ailleurs encouragé les parties maliennes à finaliser dans les plus brefs délais les termes de référence de la Commission ad hoc mentionnée plus haut et d’en démarrer les travaux.

Les membres de la Médiation internationale ont pour leur part exprimé leur disponibilité à appuyer au besoin les travaux de cette Commission. Les participants ont en outre accueilli avec satisfaction les concertations en cours dans le cadre de la rédaction de la nouvelle constitution, notamment les échanges entre la Commission chargée de cette responsabilité et les Mouvements signataires. Pour eux, la démarche recèle un grande opportunité de prise en compte des aspects pertinents de l’Accord dont la mise en œuvre participe également du processus de refondation de l’État malien telle que perçue par les Assises nationales de la refondation.

Amidou Keita

Source: Le Témoin

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