La Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a passé en revue le processus d’intégration dans les Etats membres du 16 au 18 octobre 2019, à l’hôtel Radisson Blu.
Etaient présents à ces travaux, plusieurs parties prenantes dont le représentant résident de l’Uémoa au Mali, Mouphata Mamadou Barro et Joël Togo, conseiller technique au ministre de l’Economie et des Finances, représentant de son ministre lors des travaux d’ouverture et plusieurs autres personnalités.
Cette revue annuelle de 2019 a démarré le 16 octobre à Bamako à l’hôtel Radisson Blu et a pris fin, le 18 octobre. Lors de l’ouverture des travaux, le représentant résident de l’Uémoa au Mali, Mouphata Mamadou Barro, a rappelé que pour favoriser l’accélération de l’application des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’Union, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a institué, par acte additionnel une revue annuelle dans le but d’identifier et d’anticiper les facteurs pouvant constituer un goulot d’étranglement ou atténuer l’efficacité des réformes et projets communautaires, en vue de donner une plus forte impulsion politique au processus d’intégration régionale dans l’espace Uémoa.
Dans ce cadre, en vue de la préparation de l’édition 2019 de la revue annuelle, un atelier régional a permis de retenir comme conclusion : l’adoption d’une période unique et consensuelle de la tenue de la phase technique de la revue technique annuelle qui est désormais du 15 au 31 octobre de chaque année dans tous les Etats membres, la validation du calendrier des phases techniques et politiques de la revue annuelle, édition 2019.
Aussi, a-t-il été retenu au cours de l’atelier régional, a ajouté Mouphata Mamadou Barro, que l’évaluation du Pacte de convergence sera prise en compte dans le calcul de performance des Etats membres. L’objectif visé est d’accroître l’impulsion politique du suivi du processus de convergence dans la perspective de l’horizon de convergence et de la création de la monnaie unique de la Cédéao. Toujours dans la même veine, a-t-il dit, un principe de notation appropriée a été défini pour prendre en compte les efforts des Etats dans le processus de convergences.
Aux termes de son allocution d’ouverture, Mouphata Mamadou Barro a expliqué aux participants que l’édition 2019 de la revue annuelle vise l’évaluation de la performance des Etats en ce qui concerne l’application des réformes communautaires. Elle permettra de relever les résultats atteints et les difficultés auxquelles les Etats membres sont confrontés afin que des solutions idoines soient apportées dans le but d’améliorer la compétitive de nos économies et leur potentiel de croissance économique.
De son côté, Joël Togo, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances, représentant son ministre lors des travaux d’ouverture, a profité de cette tribune pour saluer tous les participants pour leur engagement et leurs efforts qui ont permis au Mali d’occuper la 3e place en 2018 avec un taux de mise en œuvre des réformes de 77 % contre 62 % en 2017. Quant à cette année 2019, selon lui, sans nul doute le Mali progressera en place après toutes les évaluations.
Les travaux ont débuté par une phase technique consacrée notamment à l’évaluation de la mise en œuvre effective de 113 textes réglementaires ainsi que 12 programmes et projets communautaires pour un montant de 46,791 milliards de F CFA.
Pour rappel, la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’Uémoa, placée sous la présidence des Premiers ministres ou chefs de gouvernement et sous la tutelle des ministres en charge des Finances, a été instituée par acte additionnel de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement (CCEG) du 24 octobre 2013.
Ousmane Diakité
Source : Notre Printemps