Le Président de la Banque africaine de développement (Bad) a rencontré la presse tout juste avant l’ouverture des Assemblées annuelles qui se tiennent à Busan, en Corée du Sud. Akinwumi Adesina a invité les médias à véhiculer le message d’une Afrique résiliente.
Véhiculer le message d’une Afrique résiliente. C’est l’invite faite par le président de la Banque africaine de développement (Bad) aux professionnels des médias. C’était lors d’un petit déjeuner qui a eu lieu quelques heures avant l’ouverture des Assemblées annuelles de la Bad qui se tiennent à Busan en Corée du Sud. « Le rôle de la presse est importante pour ces assemblées annuelles. Vous évoquez
beaucoup de problèmes de l’Afrique. Votre présence à Busan va contribuer à corriger l’image qu’on donne au continent. Aidez-nous à faire passer ce message d’une Afrique résiliente », a déclaré le
président de la Bad. Par ailleurs, il se dit fier de la Bad, de ce qu’elle fait dans des secteurs comme l’agriculture, l’énergie, l’emploi des jeunes et son impact sur les populations. Lors de la
rencontre, Akinwumi Adesina est revenu sur l’organisation de ces rencontres à Busan en Corée du Sud. Il a confié que cette année, les assemblées annuelles ont pour thème «Accélérer l’industrialisation de l’Afrique ».
Selon lui, comme institution bancaire, la Bad n’aurait pu choisir meilleure ville d’accueil que Busan. «En seulement quelques décennies, la Corée du Sud a connu une réussite exceptionnelle, se
muant en l’une des plus grandes puissances économiques et industrielles au monde. Elle y est parvenue à force de discernement, de créativité, d’ingéniosité, de rigueur budgétaire et d’assumer
certaines décisions, certes difficiles à prendre mais nécessaires pour assurer son avenir », a expliqué M. Adesina. Il affirme que nous avons beaucoup à apprendre de la Corée du Sud et de sa croissance
rapide. Evoquant le thème des assembles annuelles, il souligne qu’il n’existe pas d’autre solution réaliste que l’industrialisation.
Akinwumi Adesina soutient qu’aucun pays n’a jamais réussi à se développer sans un secteur industriel efficace et productif, créateur d’emplois et capable d’ajouter de la valeur à ses ressources
naturelles abondantes. Il estime qu’une base industrielle dynamique est essentielle pour la jeune population croissante en Afrique. « Une industrialisation rapide et accélérée est la clé du développement
social, économique et technologique, de la création d’emplois plus qualifiés et du développement de chaines de valeur connexes dans de nombreux secteurs et le moyen pour l’Afrique de s’affranchir de sa dépendance qui dure depuis des décennies», a martelé le président.
Ismaila Ba, Envoyé spécial à Busan
Lejecom