Bélèdougou a abrité la troisième édition du Festival qui porte son nom. C’était du 06 au 08 mai 2016 à Kolokani en présence des chefs de villages, du représentant du ministère de la culture, du Directeur du festival du Beledougou, M. Amady Houry Diallo, des Honorables députés du Beledougou, du sous-préfet, des conseillers de cercle, des Artistes du Bélèdougou, des Associations des ressortissants du bélédougou, etc. La cérémonie était placée sous le haut parrainage des 10 maires du cercle de Kolokani et la marraine était la Diva du Beleddougou, Mariam Bagayogo.
Un millier de festivaliers venus des quatre points cardinaux du Beledougou et d’ailleurs ont pris part à l’événement dont l’ouverture a été présidée par le sous-préfet, M. Amadou H Maïga. Occasion pour ce dernier de faire observer une minute de silence aux disparus.
Dans son discours, le Directeur du festival, M. Amady Houry Diallo soutiendra que «ce festivals’inscrit dans le cadre de la promotion de la culture du Bélèdougou. Nous savons tous, que le Beledougou est une zone riche de sa diversité culturelle. Aussi, c’est une zone d’honneur, de dignité, et de la sauvegarde des patrimoines culturels. C’est vrai, nous avons été confrontés à d’énormes difficultés lors des préparatifs des deux dernières éditions. Cette troisième édition, avec l’engagement de nos frères de Bélèdougou vient de gagner le pari. Je suis fier du Bélèdougou à cause de sa culture. Car c’est une culture sensible et très riche. Aujourd’hui, le Bélèdougou peut avoir tout dans sa culture s’il arriver à le sauvegarder».
Dans son allocution, l’Honorable Modibo Kouyaté dit Mann affirme que « le Beledougou fait la fierté de sa localité et du Mali entier à travers sa diversité culturelle. Car nous nous identifions dans ce festival. Et à travers ce grand festival, la culture du Bélèdougou est en train de se faire connaitre. Les deux dernières éditions ont été consacrées entre Kati et Kolokani. Et cette année, toutes les activités sont consacrées dans la seule localité de Kolokani. Et Cela prouve une cohésion totale du Beledougou… Nous venons de découvrir beaucoup comme le TIBARANI, le KOTEBA, LE Tièblétiè… Ce sont des folklores qui se jouaient dans les champs collectifs ; Les jeunes se regroupaient alors pour aller cultiver le champ de la belle famille (Bouranti). Donc c’est à travers ces folklores que les gens étaient toujours motivés de se réunir… Aucun pays aujourd’hui ne peut se développer sans sa culture. Tous les fils du beledougou sont vivement appelés à se donner les mains pour qu’ensemble nous puissions porter très haut notre tradition…»
Pour sa part, la marraine Mariam Bagayogo, ajoutera : « je suis heureuse d’être la marraine du festival du Bélèdougou aujourd’hui à Kolokani, sinon dans le Beledougou. Je suis toujours prête à me sacrifier pour promouvoir notre culture. C’est à travers cette culture qu’on peut se reconnaitre. Ce n’est pas pour rien que nos grands parents nous ont légués cette culture. Elle nous donne une leçon de vie, un enseignement. Je lance un appel à tous les Maliens à se donner la main et de mettre l’accent sur la culture malienne en général».
La Rédaction
Source : La Sentinelle