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3ème Convention Nationale du Parti Farte An Ka Wuli : L’exigence de l’Alternance

Toutes les forces de progrès démocratiques et républicaines doivent se réorganiser dans un mouvement le plus large possible, pour exiger des élections libres, transparentes et équitables, où les idées et les principes ne seront plus sacrifiés sur l’autel des puissances de l’argent

Les Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI) ont tenu, samedi, les travaux de leur troisième Convention Nationale. C’était en présence de son président, l’ancien Premier Ministre Modibo Sidibé en présence de plusieurs représentants des partis amis. Le thème de cette convention était « Pour l’Alternance 2018, An ka wuli ».  Il s’agissait de débattre au cours de ces assises de l’état du parti depuis la dernière convention, de la situation du pays et tracer des perspectives.
Dans son intervention, le président du parti s’est tout d’abord réjoui de l’arrivée du Président Amadou Toumani Touré (ATT). Selon lui, lors de la deuxième convention, les FARE avaient participé à des actions avec l’opposition et des associations concernant le retour du Président ATT, exprimant l’espoir que la décision prise par l’Assemblée nationale, ouvre la voie à un retour de l’ancien président, dans des conditions conformes à son statut. ” Nous sommes heureux pour lui et mesurons toute l’émotion qui sera la sienne en foulant le sol qu’il aime par-dessus tout”, a noté Modibo Sidibé à la veille du retour d’ATT.
Modibo Sidibé s’est ensuite appesanti sur le thème de leur convention estimant que seule l’alternance ouvrira de vraies perspectives au peuple malien. Ses propos se sont articulés autour de trois points essentiels : “l’analyse de la situation qui fonde l’exigence de l’alternance”, ensuite “les conditions à réunir pour la tenue de l’élection présidentielle”, enfin, “comment réaliser cette l’alternance?”.
Parlant de la situation nationale, le président des FARE dira que notre pays n’est pas sorti de la crise, mais est en train d ‘affronté la partie la plus aigüe de la crise. Pour lui, l’urgence aujourd’hui, c’est de stabiliser au minimum le pays et organiser à date et dans la transparence l’élection présidentielle de 2018.
La seconde mission urgente du gouvernement, dira Modibo Sidibé, c’est de tenir à date et de façon transparente les élections présidentielles de 2018, en rapport avec les acteurs (classe politique et société civile) et les partenaires. Le vote des maliens est précieux et nous devons le protéger contre toutes les ingérences, contre la fraude et la corruption électorales. “Nous devons dès maintenant, promouvoir la tenue d’élections libres, justes et transparentes devant traduire la volonté authentique exprimée par le Peuple malien et, mettre fin à un régime qui menace l’existence de notre pays et compromet la stabilité de notre région.

Pour cela, les forces de progrès, démocratiques et républicaines doivent se réorganiser dans un mouvement le plus large possible, pour exiger des élections libres, transparentes et équitables, où les idées et les principes ne seront plus sacrifiés sur l’autel des puissances de l’argent”, a indiqué le président du parti. Pour Modibo Sidibé, réaliser l’alternance, c’est se rassembler, pas  de se  réunir autour d’une ambition personnelle et de quelques idées opportunistes comme, a-t-il conclu.
Daniel KOURIBA

22 Septembre

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