La semaine dernière, Yaya Sacko, Président du lion sport, a procédé au lancement de la 2ème Edition du festival de l’exposition-photos de lutte africaine. C’était en présence de Mahamadou SYLLA, Président de la Coopérative des Jeunes Eleveurs du Mali, Cojem Bakan Kanu, sponsor officiel du festival.
Le président de l’association-écurie Lion Sport de Bagadadji, organisateur du festival, a remercié le Président de Cojem Bakan Kanu KANU et ses partenaires des ‘’garbals’’ du district de Bamako pour leur accompagnement. Il a aussi déclaré que la vocation première du festival, c’est de mieux faire connaître l’écurie lion sport et valoriser les cultures traditionnelles : « La lutte est pratiquée ici depuis sept cents, huit cents ans. Mais avec l’islamisation et la colonisation du Mali, on a tout oublié. » Il précise : « Pour le président de l’Association Ecurie de lutte traditionnelle Lions Sports de Bagadadji, la lutte est pour les Africains et pour nous. « Nous sommes là aujourd’hui pour ne pas oublier la tradition africaine, qui est la lutte traditionnelle. Nous voulons faire avancer et élargir la lutte traditionnelle dans tout le Mali », a-t-il déclaré.
Quant au président de la Cojem Banka Kanu, il s’est réjoui du choix porté sur sa coopérative comme sponsor officiel. Il a profité de l’occasion pour développer les grands axes que la COJEM entend mettre en œuvre pour le développement de l’élevage au Mali.
Selon Mahamadou Sylla, la COJEM a pour priorités : « La lutte contre le chômage par la création d’emplois décents pour les jeunes ; le berger gagnant le statut de fermier, qui sera assisté d’un vétérinaire ;la rationalisation de la gestion du cheptel par la production d’une viande de qualité meilleure et identique, susceptible d’être mise sur le marché à tout moment de l’année ; la promotion de l’agro-industrie locale par le renforcement de l’approvisionnement de l’abattoir industriel ; la diminution de la pression du cheptel bovin sur les pâturages naturels, donnant lieu à la reconstruction du couvert végétal à travers la réduction des feux de brousse autrement nécessaires, selon les éleveurs, à la poussée de l’herbe fraîche (impact environnement) ; une meilleure gestion du territoire donnant lieu à l’établissement de plus en plus d’éleveurs sur un espace réduit. ».
En outre, le président de la COJEM a souligné le lien entre l’élevage et la lutte traditionnelle qui était jadis pratiquée dans nos contrés et villages par les agriculteurs et les éleveurs après les travaux champêtres.
MS
Source: Journal l’Aube-Mali