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2e conférence nationale du parti Yelema à Ségou : La structuration du parti et la réconciliation nationale au centre des débats

Du 1er au 2 février 2014 s’est tenue, dans la Cité des Balanzans «Ségou», la deuxième conférence nationale du parti Yéléma. Venus des régions du Mali et du District de Bamako, ils étaient des milliers à prendre d’assaut la salle Meru Ba.

 

Moussa Mara  ministre Urbanisme Politique ville
Moussa Mara, le porte-parole du groupe parlementaire

La première journée a été marquée par l’intervention du responsable du parti Yéléma à Ségou. Il sera suivi par les partis amis (Adéma, URD, PSP, ADP-Maliba et Pacp), le discours de Moussa Mara, le bilan du comité exécutif central et un atelier pour la structuration du parti.

 

 

La seconde journée a été l’occasion de discuter sur le thème : « Comment sortir des crises ?» Cela a été suivi par la présentation du rapport de la conférence  et le discours de clôture du président du parti, Moussa Mara

 

 

L’objectif de la conférence est de s’assurer que les principes du parti et les règles sont respectées de même que les décisions prises lors du dernier congrès et de la 1ere conférence.

 

 

C’était une occasion pour les membres du parti Yéléma de présenter devant les invités le député du parti élu à Barouéli, Sidi Fomba.

 

 

Pour le Coordinateur du parti, l’évènement à Ségou est un motif de satisfaction pour membres du parti dans la Cité des Balanzans. Selon lui, cette deuxième conférence après celle de Koulikoro, l’année passée, est un espoir pour les membres du parti car le Mali est revenu de loin après la crise qui a secoué notre pays.

 

 

«Notre pays, au bord de l’abîme il y a encore 13 mois, a donné une leçon de démocratie, de cordialité, d’élégance et de savoir vivre au monde entier quand, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, le candidat arrivé en 2e position est allé féliciter le vainqueur chez lui, en famille, comme pour dire que pour chacun des compétiteurs l’essentiel c’est le Mali », a déclaré Moussa Mara.

 

 

Il a profité de l’occasion pour saluer les membres de la transition, le président IBK pour sa brillante élection et les membres du Gouvernement. Aux dires du président du parti Yéléma, le Mali a ouvert la porte de l’espérance. « Il nous reste à arpenter allègrement et de manière déterminée le chemin de cette espérance au bénéfice de nos compatriotes », a-t-il souligné.

En termes de bilan chiffré du parti, il a indiqué que le parti a occupé la onzième place lors des élections présidentielles sur 27 candidats. Il a participé à la coalition qui a porté IBK au pouvoir. Il a signalé que le parti a présenté lors des législatives 42 candidats dont un élu à Barouéli. Il a profité de l’occasion pour exhorter les futurs candidats à se mobiliser pour les élections locales.

 

 

Il fera savoir que la décentralisation en cours d’approfondissement dans notre pays avec des reformes importantes qui se profilent à l’horizon, sera le cadre majeur de déploiement des politiques publiques dans le futur.

 

 

Le parti Yéléma réaffirme son soutien à IBK

Après deux jours de travaux, les conférenciers ont pris acte du bilan de la participation du parti aux élections législatives et adopté la proposition de stratégie pour sa participation aux élections municipales 2014.

 

 

Cette proposition s’articule autour des points suivants : le rappel des valeurs du parti, le profil des candidats aux élections municipales, des conseils utiles pour régler certaines insuffisances, le financement de la campagne et les programmes et idées de stratégie électorale. Concernant les recommandations, les congressistes ont mis l’accent sur des moyens financiers pour assurer l’implantation du parti à travers le pays, renforcer l’information et la communication en diversifiant les canaux plus adaptés pour les militants de l’intérieur comme de l’extérieur. Les conférenciers ont décidé de soutenir les candidatures féminines, sans pour autant créer des groupes de femmes au sein de Yéléma. Il s’agit ainsi de veiller à la cohérence des textes du parti Yéléma par la présence d’au moins 30% de femmes au niveau des instances du parti, postes électifs, dirigeants.

 

 

 

Dans son discours de clôture, le président du parti Yéléma réaffirme son soutien au président de la République en droite ligne de son choix entre les deux tours de l’élection présidentielle. « Nous lui réitérons notre engagement à œuvrer à ses côtés pour la réalisation du grand dessein qu’il nourrit pour notre pays, restaurer l’honneur du Mali et réaliser le bonheur des Maliens », a-t-il ajouté.

 

 

Moussa Mara n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour donner des conseils aux futurs candidats.

 

 

«D’abord la stratégie, clairement contre le mensonge, les achats de conscience ou encore la fraude. Vous avez raison d’éviter les chemins courts vers le pouvoir car ces chemins mènent surtout à la mauvaise gestion, à la spéculation foncière et préparent des catastrophes pour nos communes. En revanche vous privilégiez le porte à porte, les rencontres restreintes pour expliquer encore et encore votre projet pour votre collectivité. Vous avez raison et les Maliens sont prêts à entendre de nouveaux discours de vérité pour aider les collectivités. Allez-y et la réussite sera au bout.  Que les Maliens fassent confiance aux listes de Yéléma à l’occasion des prochaines élections communales et ils n’auront plus de maires bandits, vendeurs de terrains, spoliateurs de pauvres, menteurs, malhonnêtes. Faites nous confiance et vous aurez des élus soucieux des valeurs de la société, qui ne privilégieront pas les chambres de passe par rapport aux mosquées ou églises », a-t-il souligné.

 

 

 

Il a rappelé aux congressistes de faire un bon choix : « celui des personnes implantées et bénéficiant de bonne réputation. Des personnes qui sont connues dans leur commune comme de bons citoyens ayant eu à faire leur preuve dans la contrée. Evitez les personnes qui viendront améliorer leur portefeuille à la mairie. Battez vous pour que Yéléma ait les conseillers municipaux, les maires, les élus régionaux, les présidents des conseils régionaux, partout sur le territoire pour mieux accompagner les autorités vers la vraie décentralisation et pour engager le maillage qui nous assurera une position de choix demain.

 

Le maillage qui permettra à Yéléma d’engager le véritable changement du Mali!», a-t-il déclaré.

 

 

Selon lui, la lutte contre la corruption est un combat de tous les instants. Yéléma applaudit le chef de l’Etat lorsqu’il décrète 2014, année de lutte contre la corruption. La soumission à l’assemblée nationale de la loi contre l’enrichissement illicite, la transmission à la justice des rapports de contrôle, la mise en place d’une culture de sanction, la promotion de la transparence dans les actes de gestion publique constituent, entre autres, des initiatives que Yelema encourage fortement.

Destin GNIMADI

Envoyé spécial    

 

SOURCE: Autre Presse

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