25 Mai 1991-25 mai 2019, il y’a 28 ans, que l’Alliance pour la démocratie au Mali- Parti Africain pour la solidarité et la justice (ADEMA- PASJ) fut porté sur les fonts baptismaux en tant que parti politique. Pour commémorer cet événement, le comité exécutif de l’ADEMA (PASJ) a organisé, ce samedi 25 mai 2019, des festivités commémoratives à son siège à Bamako-Coura.
L’événement était également couplé à la clôture de la Formation des jeunes de l’ADEMA des régions de Ségou et de Sikasso sur les notions de base de l’informatique, de la bureautique ainsi que la vie du parti, son idéologie, ses valeurs fondatrices.
Cette cérémonie était présidée par le président du parti, l’ancien ministre Tiémoko SANGARE, en présence des élus et des ministres de l’Adema-PASJ ; de la présidente du mouvement des femmes ; du président du mouvement des jeunes, ainsi que de nombreux militants.
De sa naissance, le 25 mai 1991 jusqu’à ‘aujourd’hui, l’ADEMA, selon ses responsables, a été de tous les combats démocratiques d’abord pour l’avènement de la démocratie, ensuite pour la consolidation du processus démocratique. Il fut aussi le premier parti à diriger la 3e République du Mali indépendant pendant 10 ans (1992 -2002). Il s’agissait, à travers cet anniversaire, pour l’Adema d’échanger avec la jeunesse, les journalistes, les partis politiques, la société civile sur le passé même récent de l’Adema, le présent ainsi que sur les perspectives.
À l’entame de ses propos, le Pr Tiémoko SANGARE, a rendu un hommage aux anciens présidents du parti comme Alpha Oumar KONARE, Ibrahim Boubacar KEÏTA. Selon lui, l’ADEMA est par essence un parti panafricanistes.
Selon Pr SANGARE, la vie de l’ADEMA a été marquée à l’interne comme en dehors par de nombreuses vicissitudes et adversités dans le seul le dessein de son démantèlement, sa disparition pure et simple. Cependant, contre vents et marées, a-t-il dit, les vrais militants ont su garder leur calme, leur sang-froid, leur sérénité, leur dignité et leur fidélité pour administrer, de la plus belle manière, une leçon d’engagement politique à tous ceux qui avaient parié sur la fin prématurée de l’ADEMA.
Faisant le point de l’état de la nation, le président Tiémoko SANGARE a constaté que les fondements de l’unité nationale, de la stabilité politique et des chances de développement de notre pays sont mis à rudes épreuves, depuis des années.
«Il nous faut nous ressaisir, sortir des contingences partisanes, étriquées et converger ensemble vers un objectif commun : le sauvetage de notre pays», a conseillé le Pr SANGARE.
Pour faire face à tous les enjeux et défis qui se posent à notre pays ces temps-ci ; le Pr Tiémoko a appelé à un vaste rassemblement qui implique d’abord tous les militants et sympathisants de l’ADEMA et au-delà, toutes les forces politiques, sociales, citoyennes. À cet appel, il a associé toutes les personnalités qui partagent les mêmes ambitions du Mali que son parti.
Il s’agit, selon lui, de regarder ensemble vers l’avenir et construire notre Mali dans l’unité et la cohésion. Pour lui, il ne s’agit pas de nier l’existence des divergences, mais d’accepter le compromis minimal sans compromission pour sauver notre Mali. À l’état actuel des choses, il estime qu’un consensus durable est une condition nécessaire à la construction d’un Mali émergent dans une démocratie épanouie et une république aux institutions fortes incarnées par des hommes et des femmes de valeur. Pour M. SANGARE, le combat politique n’a de sens que s’il conduit à la satisfaction des besoins de la population et à la consolidation de la démocratie la nation.
Ainsi, il a salué à la signature de l’Accord politique de gouvernance dont l’ADEMA est signataire, initié par le président de la république pour la décrispation du climat politique.
Notons que dans le gouvernement de mission et de large ouverture actuel siègent pas moins de 4 ministres issus des rangs de l’ADEMA.
Par Abdoulaye
OUATTARA