Dans cette péripétie de l’histoire, comptant sur le service de partenaires, l’armée régulière malienne, est réduite, selon le premier ministre Choguel Kokalla Maiga, à ne pas survoler tout ou partie du territoire national, pour des raisons propres aux dispositifs sécuritaires de alliés qui sont à la rescousse du pays. Dans ce même registre, la coopération militaire reste sujette à valider par les partenaires classiques de notre pays.
De tout cela, sur la scène sous régionale, voire internationale, il n’est point besoin d’ajouter la donne politique locale, qui reste tributaire de la volonté et des orientations internationales. La preuve, les institutions sous régionales, notamment la CEDEAO ou l’Union africaine, ont un comité local de suivi de la transition. Des faits réels, qui se passent de tout commentaire, et qui commandent de fêter l’indépendance du pays, avec humilité, loin des parades, comme le rappelait, il y a deux ans, l’actuel premier ministre, qui estimait que l’armée doit « défiler quand il y a une victoire ».
Pourtant, de nos jours l’accès aux 1/3 du territoire national reste conditionné à une escorte internationale pour ce faire. Un défi à relever par l’armée malienne en premier lieu, et un scénario anxieux, qui pèse sur des millions de maliens, qui espèrent rapidement voir transformer en triste souvenir, et rétablir la souveraineté sur l’ensemble du territoire national.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews