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15 Juillet 2017 : Le Gouvernement a déjoué les intentions machiavéliques

Annoncé comme jour de tous les dangers au Mali, le 15 juillet 2017 qu’aucuns appelleraient samedi noir a été évité par le Gouvernement.

 Après le 17 juin 2017, la journée du 15 juillet était prédite comme celle de tous les dangers contre la révision constitutionnelle. Certains des opposants à cette révision sont allés jusqu’à faire une association d’idées, en prédisant un 26 mars 1991 bis contre le Régime d’IBK.

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En effet, la marche, tenue le samedi dernier, était un projet pour ses organisateurs de défier le pouvoir et les forces de l’ordre, par des actes de vandalisme, pouvant conduire à un chaos généralisé.

Toujours animé d’esprit de cohésion sociale, le Gouvernement a autorisé les détracteurs du régime à exprimer leur liberté, tout en mettant à leur disposition des moyens conséquents : forces de l’ordre et de sécurité, alors que ce n’était pas une obligation.

Les autorités maliennes ont su démontrer leur attachement aux valeurs démocratiques et à la sauvegarde de la patrie, en évitant au pays le chaos, le bain de sang.

 

C.A.

 

MARCHE DU 15 JUILLET A BAMAKO

 

Pourquoi la fuite de certains leaders ?

La marche du 15 juillet 2017 contre le projet de révision constitutionnelle a enregistré des absences de taille : Mme Kadiatou Sow, Ras Bath, Oumar Mariko et autres. Des questions qui taraudent les esprits.

 Contrairement à la marche du 17 juin 2017 contre le projet de révision constitutionnelle où ils ont tous répondu présent, les leaders phares de la «Plateforme An Tè A Bana Non Touche pas à ma Constitution» comme Mme Kadiatou Sow, Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath et autres ont brillé par leur absence.

Si d’aucuns expliquent l’absence de certains de ces leaders par des voyages en Europe pour sensibiliser la diaspora malienne sur la révision constitutionnelle, il est apparu qu’ils ont fui le pays pour se mettre à l’abri quelque part dans le monde.

Une telle attitude montre que les leaders de cette plateforme, incapables de maîtriser les marcheurs, craindraient un éventuel débordement aux conséquences incalculables pour eux. Raison pour laquelle, ils ont préféré lâcher les troupes et de prendre la tangente.

Déjà, au sein de la plateforme, il y avait un problème de leadership qui se posait.

Les jeunes activistes ne veulent pas humer l’odeur de certains leaders politiques à la tête du mouvement, comme cela a été le cas le jour du lancement officiel de leurs activités. Est-ce ce problème de leadership qui gangrène la plateforme?

Même Modibo Sidibé des FARES An Ka Wuli ne s’est pas affirmé en tant que leader, aux côtés d’un certain comme les Honorables Soumaïla Cissé et Amadou Thiam, et Tiébilé Dramé du PARENA.

Même scénario du côté de celui qui est considéré comme grand révolutionnaire au Mali, l’Honorable Oumar Mariko, qui ne s’est pas montré actif pour la marche.

La Rédaction

Par L’Observatoire

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