Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable a présidé la cérémonie d’ouverture de la 14ème Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali (ANGESEM). C’était hier vendredi 5 mars 2020, dans la salle de conférence de ladite structure.
Créée avec l’adoption du décret n°2014-0573/P-RM du 22 juillet 2014, dans le but d’accompagner le processus opérant des choix technologiques appropriés, et bâtir des solutions novatrices, hospitalières résiduaires, notamment des stations d’épuration et de traitement de boues de vidange modernes, capables de traiter plus efficacement les affluents domestiques, industriels et les eaux hospitalières et résiduaires.
L’agence a connu des difficultés de fonctionnement liées notamment à l’effectivité du transfert de certaines compétences aux collectivités territoriales, dans le domaine de l’assainissement et de la lutte contre les pollutions et les nuisances.
En raison des évolutions enregistrées dans la mise en œuvre de la décentralisation, et suite aux recommandations de l’étude d’actualisation du schéma directeur d’assainissement de la ville de Bamako, les textes adoptés clarifient et recentrent les missions de l’agence sur les attributions ci-après : « assurer la maitrise d’ouvrage public déléguée pour les études, les travaux de réalisation et de réhabilitation des infrastructures et équipements ; assurer l’assistance technique aux opérateurs du sous-secteur assainissement à leur demande ; contribuer au renforcement de la communication pour la communication pour la promotion de l’assainissement ; et contribuer à l’élaboration des éléments de politique et de stratégies de gestion des eaux usées.
En dépit des difficultés rencontrées au cours de l’année 2020 à l’ANGESEM, le ministre Bernadette Kéita a rappelé au nombre des acquis : « la poursuite de la finalisation des travaux de construction du siège, celle de la construction de deux stations de traitement des boues de vidange à Bamako ; la mise en œuvre du décret relatif à la redevance du service public d’assainissement des eaux usées ; celle de la stratégie de communication ; l’entretien de toutes les stations en charge ; l’achat de matériels et équipements et équipements ; et la formation des agents. »
Dans le domaine du partenariat, l’ANGESEM a noué des accords avec certaines structures, comme : la SOMAGEP, l’Office National de l’Assainissement, Water AID, la Coalition Nationale de la Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement Wash (CN-CIEPA) et Waternet Pays Bas (BLUE DEAL).
Les perspectives pour 2021 s’annoncent sous de bons auspices avec : la poursuite des travaux de construction de trois (3) stations de traitement de boues de vidange à Sikasso, à Ségou et à Bamako ; la finalisation des travaux d’aménagement du siège ; le suivi et l’entretien de toutes les stations d’épuration ; celui des unités industrielles, minières, artisanales et des établissements commerciaux ; et la participation à la préparation du Projet de Résilience Urbaine de Bamako.
Le budget alloué à l’ANGESEM en 2021 s’élève à 1 200 000 000 FCFA contre 1 349 875 000 FCFA en 2020, soit une diminution de 149 875 000 FCFA.
Kadi Diallo
Source : Echos Médias