Cette indication chiffrée a été donnée lors de la 128ème session de son Conseil d’Administration, tenue à Paris le 17 mai 2018. C’était sous la présidence du président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), M. Moussa Alassane DIALLO.
Il ressort qu’en 2017, la banque verte a financé l’économie malienne à hauteur de 423 milliards de FCFA dont 54% dévolus exclusivement au secteur agricole. L’exercice écoulé était la 2ème année de mise en œuvre du Plan de développement à Moyen Terme 2016-2020 (PMT 6).
Aussi, la BNDA a réalisé en 2017 un résultat net après impôts de 9 milliards de F CFA et un produit net bancaire qui est passé de 31 à 33 milliards de FCFA soit un bond de 6%. Du coup, elle a porté ses fonds propres à 76 milliards. Ainsi la BNDA a, au titre de l’année dernière, financé l’économie malienne à hauteur de 423 milliards de FCFA dont 54% dévolus exclusivement au secteur agricole. Les impôts payés à l’État se chiffrent à 9,839 milliards de FCFA en 2017 contre 9,644 milliards en 2016.
Selon les responsables, la banque a confirmé son statut de premier partenaire financier du monde agricole en injectant 230 milliards de F CFA à ce secteur dont 6 milliards en direction des organisations paysannes et 224 milliards pour les agro-industries et les fournisseurs d’intrant. Les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Petites et Moyennes Industries (PMI) et les Petites et Moyennes Exploitations Agricoles (PMEA) ont été financées à hauteur de 84 milliards de F CFA.
Aussi 59 milliards de nos francs ont été investis dans les équipements et l’habitat en faveur des particuliers. Ce qui confirme le dynamisme d’une banque qui détient au 30 Avril 2018, 10% des dépôts bancaires, 13% des crédits bancaires et 22% des fonds propres du système bancaire malien. En 2017, la BNDA a su gagner la confiance de 25 000 nouveaux clients.
Face à cette prouesse, le nouveau Directeur Général de la BNDA, Souleymane WAÏGALO, a remercié les travailleurs de la banque pour leur engagement et leur assiduité au travail traduisant les résultats encourageants et la satisfaction des actionnaires.
Cependant, il a invité ses collaborateurs à davantage resserrer la ceinture et retrousser les manches afin de faire face aux nouveaux challenges qui sont entre autres : l’augmentation du taux de bancarisation, l’accroissement du nombre de client et la multiplication des points de services afin de répondre aux demandes de plus en plus croissantes du monde rural qui reste le cœur de métier de la BNDA
Mahamane Maïga
Lejecom