La dixième édition de la Rentrée Littéraire est prévue du 17 au 24 février 2018. Elle enregistrera la présence de plus d’une cinquantaine d’auteurs du Mali et de l’étranger et se déroulera à Bamako, Tombouctou et Djenné.
La Rentrée Littéraire du Mali est une manifestation littéraire créée par un groupe d’auteurs en 2008 pour la promotion de la littérature, plus particulièrement celle du Mali. « Le développement passe par la lecture, par l’éducation et qui parle de l’éducation parle de livre ».
Au cours de cette 10ème édition, les œuvres d’écrivains de divers domaines d’activités, professeurs, journalistes, auteurs, seront présentées. « Tous se servent de leurs plumes pour donner le meilleur d’eux-mêmes à l’humanité », dit Sékou Fofana, Coordinateur technique de la rentrée littéraire.
Durant cette édition, les lecteurs maliens auront accès physiquement et grâce au livre à de grands auteurs. Parmi les titres disponibles, « les larmes de la patience » du Camerounais Djali Amal, ou encore, de Oumou Ahmar Traoré, Malienne « Une femme presque parfaite ». Le Tunisien Yamen Manï, lauréat du Prix des cinq continents de l’Organisation Internationale de la Francophonie, sera présente.
« Quand on demande à un auteur ou à un lecteur de choisir entre ses livres, c’est comme si on demandait un parent de choisir parmi ses enfants. Le choix est très difficile », explique Sékou Fofana. Pour faciliter l’accès au public, des ouvrages seront disponibles à la vente à la libraire de la Rentrée littéraire, à la Bibliothèque nationale, au tout long de l’évènement.
Innovation, des expositions photo sont prévues cette année. Celle sur les auteurs nationaux à la Bibliothèque nationale, une autre, sur l’eau, au Palais de la culture, une sur les souvenirs de la Rentrée du 16 février au 4 mars au Musée national. Pour la première fois également, des évènements sont prévus à Tombouctou et Djenné.
Des hommages seront consacrés à d’illustres écrivains maliens disparus, comme Ibrahima Ly, Albakaye Kounta, Amadou Hampaté Bâ et Yambo Ouologuem. Leurs familles et leurs proches témoigneront de la vie et des œuvres de ces différents auteurs. « Il faut qu’on arrive à inculquer chez les Maliens, la culture du livre, pour que les écrivains se réjouissent de leurs travail », souligne Sékou Fofana. Il l’affirme « Il faut que les gens se disent que le livre est aussi important que le pain. S’il faut nourrir notre corps, ce qui doit être notre credo c’est qu’il faut aussi nourrir notre esprit pour qu’il soit fécond ».
Journal du mali