Il s’appelle Modibo Traoré, âgé de 25 ans, employé au Centre d’animation pédagogique du centre commercial (CAPCC) depuis trois ans en qualité de coursier. A ses dires, il était arrivé au CAP depuis 7 heures ce lundi 21 juillet 2014.

Il a garé sa moto Djakarta sous le hangar dans la cour sans la boucler, rassuré par la présence d’un gardien.  A 16 heures à sa descente, il a voulu reprendre sa moto pour rentrer à la maison. Mais nulle trace de moto.

Personne n’a pu lui dire où elle se trouve, pas même le gardien, payé pour garder justement. La directrice du CAP informée n’a pu que lui exprimer son émotion et rien d’autre. L’engin n’est pas la propriété du CAP, mais de la victime, obtenue au prix de mille sacrifices. Modibo a fait une déclaration au commissariat de police du 1^er Arrondissement.

Selon lui, le CAPCC est transformé en terrain de chasse par les voleurs. De 2013 à nos jours, trois motos et trois climatiseurs ont été volés. La directrice a pris des mesures.  Désormais, le gardien ne quitte pas des yeux les engins, du début du travail à la descente, du lundi au vendredi.

Le jeune Modibo Traoré ne sait pas comment se procurer une autre moto, or, il quitte Koulouba village tous les jours pour le CAP. Dans certains lieux, les gardiens chargés d’empêcher les vols ont été découverts à la suite des enquêtes comme étant les auteurs. Posez la question à cette Chinoise qui tient un bar à Quinzambougou, tout près. Tout se passe à Bamako.

Autre presse