Le ministre de l’élevage et de la pêche, Nango Dembélé accompagné de son homologue de la recherche scientifique, Assétou Founé Samaké, ont sillonné ce vendredi 1er juillet 2016 la ferme expérimentale de l’Institut d’Economie Rurale.
A travers cette visite de terrain, les ministres Nango Dembélé et Assetou Bintou Founé, accompagnés des membres du cabinet ; ont pu constater de visu les différents produits de l’expérimentation de la ferme de Sotuba. Il s’agit notamment du site des dromadaires dans le cadre du programme bovin, la visite du jardin agrostologue et celui des volailles.
Sur le site des dromadaires, élevés dans le cadre du programme bovin-camelin ; on compte actuellement 62 dromadaires. Une production qui devrait être encouragée, affirme Mme Kongouna Pinda Diallo, chargée de projet dans la ferme expérimentale, à ses dires toutes les parties du dromadaire sont utiles et utilisés par les gens. En effet, aux dires des différents intervenants, l’élevage des dromadaires, peut être un moyen efficace de lutter contre la désertification. Et d’autres qualifient la viande de dromadaire comme étant pauvre en cholestérol. Sans compter que le dromadaire est en plus déclaré comme étant plus résistant et efficace pour la culture.
Du site des dromadaires à l’étale des bovins, 30 espèces poussent dans une parcelle semence –fourragère, Il s’agit des espèces granulées, légumineuse et liguée, des espèces qui vont servir à l’alimentation des bétails. Par ailleurs, notons qu’une autre activité de la ferme, consiste à procéder aux croissements de poules locales avec un modèle exotique qui donne un certain type de poule allant jusqu’ à 220g, selon les explications des agents de l’EIR, ses poules ont une grande production d’œufs.
La ferme expérimentale abrite également un laboratoire de nutrition animal où les tests et essais sont effectués pour l’alimentation des animaux.
Entre les expérimentations ; les recherches et autres réussites présentées par le directeur général de l’EIR, Boumera Dembélé au ministre Dembélé et son homologue, il n’en demeure pas moins que l’Institut reste confronté à certains problèmes qui met en péril son devenir. Ce qui a amené, le directeur de l’Institut à solliciter l’aide du ministre de l’élevage et de la pêche enfin de les aider à résoudre leurs préoccupations relatives à : l’insécurité foncière, au manque de personnel, manque de formation en plus des cas de licenciements abusifs etc.
Quant aux ministres Samaké et Dembélé, tout en reconnaissant l’importance de la recherche pour un rendement de qualité, ils se sont engagés à conjuguer les efforts pour pallier aux différents problèmes soulignés. Et pour reprendre leurs propos, il est essentiel de préserver cet espace dédié à la recherche tout en renforçant la qualité et la quantité du personnel du centre etc. entre autres mesures.