Ghana (Accra) – La violence faite sur les hommes dans les foyers continuent par s’augmenter au Ghana. Selon le rapport de l’année 2013 publié par l’Unité d’Appui aux Victimes des Violences Domestiques (DOVVSU), 770 époux ont été battus par leurs épouses.
De la révélation faite au journal « The Finder » à Accra, la DOVVSU a révélé que les plaintes reçues l’année dernière sont en progression par rapport aux 725 cas recensés en 2012. Les hommes qui ont reporté les violences subies de la part de leurs femmes déclarent qu’eu égard à leurs droits, ils évitent de riposter aux coups de leurs conjointes.
La grande partie des bagarres signalées ont été enregistrées pendant les périodes de célébrations telles que les fêtes de Noël et de Pâques. En plus de ces deux périodes chaudes pour les hommes, il est révélé que la correction que subissent les hommes redouble d’intensité pendant la période des rentrées scolaires.
De l’origine des mésententes qui naissent dans des foyers et qui se terminent par des bagarres où les femmes battent leurs maris, l’Unité d’Appui aux Victimes a livré l’astuce des femmes.
Pour réussir leurs coups, les femmes qui sont décrites comme ayant une force physique notoire se réfèrent à leur intuition. Il est révélé qu’elles anticipent généralement l’action de leurs époux pour ne subir les coups. Premières à attaquer les maris à l’improviste, les épouses prennent donc le dessus dans les bagarres. A ce stade certains hommes plaintifs disent éviter des représailles pour ne pas créer des dégâts.
A l’opposé des plaintes des hommes qui sont battus, la DOVSSU a déclaré avoir reçu 4.687 plaintes de la part des femmes qui auraient été agressées par leurs maris. Ce chiffre est au-dessus des plaintes déposées par des hommes, ce qui veut dire que les épouses sont souvent victimes des violences conjugales.
En vue d’aider à prévenir les violences qui naissent dans des foyers, Irène Oppong, la chargé des relations publiques à la DOVVSU, a exhorté les partenaires dans les foyers à privilégier le dialogue pour résoudre leurs différends.
Elle a assuré que l’Unité d’Appui au Victimes continuera par faire son devoir, à appliquer la loi pour que justice soit rendue à tous de sorte que les abus et les violences sur toutes ses formes soient ramenés au plus bas niveau dans la société.