Défait au seconde tour des élections législatives du 15 décembre à Sikasso alors qu’il se croyait déjà à la porte de l’Assemblée nationale, Housseyni Amion Guindo n’en revient pas de ce qui lui est arrivé. Comme, comme Me Kassim Tapo à Mopti, le leader de la Codem, justifie sa défaite par un supposé « hold-up électoral » dont il attribue la responsabilité à ses adversaires. Le leader-perdant du parti de « la quenouille » veut faire croire à un bourrage des urnes qui l’aurait privé de sa victoire à Sikasso au profit de ses adversaires du second à savoir l’alliance MPR, Fare An Kawuli et le RPM du président Ibrahim Boubacar Kéïta. Pour se soulager et soulager ses partenaires, il menace d’entreprendre un recours en annulations des suffrages de ses adversaires auprès de la Cour constitutionnelle. Presque certain d’être débouté de cette requête faute d’arguments soutenables, il crie à l’utilisation de moyens de l’Etat par ses adversaires au cours de la campagne. Quel autre refrain de mauvais perdant ! On attend de voir celui qu’il va choisir pour mettre au cœur de cette accusation ?
A ses discours, l’on comprend que Poulo ne comprend pas encore que Sikasso l’a lâché depuis qu’il a choisi son copain David Sagara come ministre alors que ce sont ses militants de Sikasso qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. En plus de cette ingratitude politique, le désamour d’autres de ses militants s’explique par le double langage que Poulo a utilisé entre les deux tours de la présidentielle dernière.
A suivre
Nabila I Sogoba
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau