L’ex-première dame a discuté une heure et demie durant avec les journalistes qui couvraient son déplacement en Inde. Un entretien sans langue de bois où la journaliste a voulu croire que «si François Hollande n’avait pas été président, peut-être serions-nous toujours ensemble».
Elle n’est peut-être plus première dame, mais elle n’a pas fait vœu de silence pour autant. Valérie Trierweiler s’est confiée «sans langue de bois autour d’un café», une heure et demie durant aux confrères qui couvraient son déplacement humanitaire en Inde, ont révélé mardi matin I-Télé et RTL. De cet entretien, dont aucun sonore ou extrait vidéo n’a pour le moment filtré, transparaît l’idée que le pouvoir a peut-être cassé son couple. «S’il n’avait pas été président, peut-être serions-nous toujours ensemble», a-t-elle voulu croire, ajoutant n’avoir jamais rêvé d’entrer à l’Elysée ni avoir poussé François Hollande à devenir président. Toutefois, elle a défendu le statut de première dame, ne serait-ce que pour accueillir les épouses des chefs d’Etats étrangers.
L’ancienne compagne s’est dite «vaccinée» contre la politique ayant vu trop de trahisons et d’hypocrisie, des valeurs malheureusement parfois plus récompensées que la fidélité. D’ailleurs, Valérie Trierweiler ne veut pas revenir au journalisme politique. Si elle poursuit sa chronique littéraire dans Paris-Match (elle écrira la prochaine dans l’avion qui la ramène en France), elle veut surtout s’engager dans l’humanitaire. Son plus beau souvenir de première dame est en effet la sortie qu’elle a effectuée à Cabourg pour accompagner les enfants dont les familles étaient trop démunies pour les emmener en vacances. Ils avaient découvert la mer pour la première fois.
«Prendre du repos»
Sur ses relations avec le chef de l’Etat, elle a réaffirmé qu’elles étaient en bonnes. François Hollande aurait suivi sa conférence de presse en faveur d’Action contre la Faim lundi à Bombay. «Nous ne sommes pas en guerre, on se téléphone
Nous ne sommes pas en guerre, on se téléphone», aurait-elle indiqué. Alors que certains politiques de droite ont dénoncé une répudiation, Valérie Trierweiler a objecté «Ma séparation est une rupture, pas un licenciement. Il n’y a pas eu de préavis».
Dans l’immédiat, l’ex-première dame semble redouter un peu son retour à Paris. «Il est peut-être plus facile de se confier à 12.000 km, dans un mois on verra bien», a-t-elle noté. Elle compte prendre «un peu de repos et le temps de la réflexion». Cette nouvelle vie est «soudaine» et il va falloir s’y «habituer». «Lorsqu’on m’aura vu 2 ou 3 fois faire des courses, je pense que les paparazzis s’arrêteront», a-t-elle espéré.
Déjà lundi, lors d’une rapide conférence de presse, Valérie Trierweiler avait tenu à couper court aux spéculations sur son moral: «J’envisage bien l’avenir, ne vous inquiétez pas». «C’est la troisième fois que je viens dans ce pays, la première fois j’étais venue comme journaliste, la deuxième fois comme première dame, aujourd’hui qualifiez-le comme vous voulez, je suis très heureuse d’être avec vous», a-t-elle dit. Priée de s’exprimer sur son bilan de première dame, elle avait estimé que «ce n’était pas à elle de le faire», mais «j’ai pu découvrir des gens que je ne connaissais pas et même une partie de moi-même que j’ignorais. Je ne sortirai pas de cette expérience de la même façon qu’avant».