Au-delà du renforcement de l’Université, cette infrastructure a une portée symbolique du fait qu’elle immortalise une personnalité de renom. Sa réalisation a été rendue possible, grâce au soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD).
Aux dires du ministre Keita, c’est une fierté de participer à l’inauguration de ce nouveau laboratoire, fruit des fructueuses et diverses coopérations entre le Mali et la France : « On n’inaugure pas tous les jours un nouveau bâtiment dédié à la recherche en santé, spécifiquement pour soutenir la lutte contre le paludisme. Ces nouveaux locaux incluent de nombreux laboratoires à la pointe de la technologie. Les travaux qui s’y dérouleront renforceront non seulement la coopération scientifique entre le Mali et la France mais aussi contribueront à une meilleure prise en charge des nombreux défis sanitaires de notre pays et de la sous-région », a-t-il mentionné.
Aussi, a-t-il ajouté que ce laboratoire vient soutenir les efforts de l’Etat en matière de renforcement des capacités d’action en santé publique, des programmes de recherche fondamentale, appliquée et clinique, tout en participant à l’effort international de développement de nouveaux médicaments et vaccins contre les parasites et les microbes.
« Dans l’avenir, il y a lieu d’espérer spécifiquement un médicament ou un vaccin « made in Mali », a-t-il souhaité vivement. Le ministre s’est dit particulièrement touché par la mise en place d’une salle d’allaitement qui montre l’engagement du MRTC-Parasito à supporter et encourager les femmes dans leur carrière scientifique.
A propos de l’homme, le ministre n’a pas tari d’éloges. Selon lui, l’illustre feu Professeur Ogobara K. Doumbo, a tant contribué à l’avancée de la recherche en portant haut les couleurs du Mali dans le monde de la recherche en santé que son nom mérite d’être immortalisé.
Rappelons que le bâtiment est constitué de deux étages abritant des bureaux et des laboratoires polyvalents qui sont équipés d’appareils de dernières générations, des salles d’archives et de prière.
Seydou K. KONE
Source: Bamakonews