Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a, dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG), organisé du 21 au 24 novembre à l’hôtel Radisson Blu, un atelier de formation des acteurs humanitaires.
Les participants, venus de l’intérieur du pays, ont été formés sur les directives à l’intervention ciblant les Violences basées sur le genre (VBG) dans l’action humanitaire, la réduction des risques, la promotion de la résilience et l’aide au relèvement, le rôle des partenaires, les outils à utiliser pour la prévention, les principes d’éthique et de sécurité, le système de référence et les normes minimales pour la prévention et la réponse aux VBG. A l’issue de ces 4 jours de formation, les participants ont formulé des recommandations qui sont, entre autres, le respect des quatre principes directeurs. A savoir : la sécurité, la confidentialité, le respect et la non-discrimination, l’établissement de manière systématique et diligente des certificats médicaux pour chaque cas de VBG, l’élaboration des dispositions juridiques spécifiques protégeant les femmes contre les VBG, le recrutement des ressources humaines qualifiées dans le domaines des VBG, le renforcement du système national en place afin de développer des protocoles de prise en charge médicale, psychosociale et légale des cas de VBG, la mise en place d’un système efficace de prise en charge des survivants dans les régions, notamment à Kidal.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du Secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mohamed Attaher Maïga, et de la représentante résidente de l’UNFPA, Josiane Yaguibou.
Anne-Marie KEITA
Source : L’Essor