Après l’annonce, par le Chef de l’Etat, à la télévision nationale, vendredi dernier, aux environs de 22 heures, de sa décision de surseoir au projet de révision constitutionnelle, une atmosphère de deuil régnerait à sa résidence de Sébénikoro.
La tristesse se lisait sur les visages de ses proches, ceux des membres de sa famille et de leurs domestiques. Annoncée quelques heures plus tôt, cette décision du Chef de l’Etat est perçue, dans le cercle de ses proches, comme le « début d’une fin de règne ».
Pour les uns, comme pour les autres, le renoncement du président IBK à la révision constitutionnelle équivaudrait à « un renoncement à son second et dernier mandats ». Second mandat auquel il tenait, comme à la prunelle de leurs yeux.
Ceux qui croyaient, les Maliens « taillables et corvéables à merci », viennent de l’apprendre à leurs dépens : « les vérités d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui ; elles ne garantissent pas l’avenir », comme disait mon ex-encadreur, Feu Norbert Zongo.
Oumar Babi
Source: Le Canard Déchaîné