Décidément, l’A400M livré à l’automne dernier aux armées belge et luxembourgeoise est sous les feux de l’actualité. La semaine passée, l’appareil avait été envoyé à Islamabad, dans le cadre de l’opération Red Kite. A charge pour l’avion d’assurer si besoin le rapatriement de citoyens européens (Luxembourgeois ou non) et autres Afghans devant être exfiltrés de leur pays. Au final, l’A400M aura servi à récupérer du matériel militaire et à le reconduire vers l’Europe.
Mais, vendredi, c’est bien avec des hommes à bord qu’il a pris un nouvel envol. A son bord, un détachement de l’armée luxembourgeoise qui doit se rendre au Mali dans le cadre de la mission de formation EUTM 2021-03. Bamako et ses environs étant un des trois terrains où les troupes grand-ducales restent toujours opérationnelles.
Cette fois, depuis le Findel (où il avait été présenté en octobre dernier), l’A400M a mis le cap vers l’Afrique pour y déposer 15 militaires. Le sous-officier, le caporal et les 13 soldats volontaires vont maintenant intégrer le «Force Protection Group» dans le camp de Koulikoro au Mali. Ce contingent devant être déployé pour environ quatre mois.
De cet A400M, il devrait encore être question le 31 août. A l’occasion de la Gaichel, rencontre des gouvernements belge et luxembourgeois, les deux ministres de la Défense finaliseront un accord sur l’emploi de cet avion de transport au milieu d’une flotte commune. Tout comme François Bausch (Déi Gréng) et son homologue Ludivine Dedonder (PS) devraient évoquer la création d’un bataillon belgo-luxembourgeois.
Source: wort.lu