Dont acte ! Cependant, permettez-nous de préciser que nous n’avons jamais voulu ou cherché à nuire à l’image et la personnalité de Mme Ly Taher Dravé que nous respectons, tout autant que nous respectons tous nos compatriotes en général et nos lecteurs en particulier. Il est de notre devoir d’informer, même si au passage l’impertinence qui fait le bon journaliste peut déranger ceux ou celles cités dans nos différents articles.
Les informations que nous avons livrées, si dans la forme cela peut déranger car chacun a sa perception des mots, dans le fond nous pouvons affirmer avoir puisé dans la lettre en date du 05 août 2021 que les actionnaires ont adressé à la Commission régionale de contrôle des assurances de la Conférence interafricaine du marché des assurances (Cima) et dans laquelle on peut lire, concernant la décision de mise sous administration provisoire : “Initialement prévue pour une durée de deux mois, nous en sommes aujourd’hui à 11 mois 5 jours. Nous estimons que cette situation est largement préjudiciable à l’image de la société puisque cette décision s’applique de manière générale à des sociétés d’assurance ayant des difficultés financières énormes”.
Par ailleurs, en ce qui concerne la baisse du chiffre d’affaires dont vous faites allusion, ce n’est pas non plus une imagination de notre esprit, si fécond puisse-t-il être. En effet, il est écrit aussi dans cette correspondance : ” …chaque jour qui passe cause un préjudice énorme à notre société dont le chiffre d’affaires ne cesse de baisser. De Fcfa 45 milliards au 31 décembre 2019, nous atteindrons à peine 2 milliards au 31 décembre 2021. Faute d’actions commerciales importantes menées dans les plus brefs par les dirigeants sociaux, la reprise serait difficile”.
Loin de nous donc l’idée d’une quelconque polémique, mais il était bon de savoir que nous avons travaillé sur une base documentaire. Maintenant que vous nous apprenez que, s’agissant de rapports, l’administratrice provisoire en a fait, mais pour l’adresser à qui de droit et non aux administrateurs, lesquels se sont exprimés comme nous le soulignons, nous n’avons donc aucunement l’intention de “cogiter en son nom et pour son compte et sur ses priorités et son futur” comme vous l’écrivez. C’est une affaire des actionnaires et nous pensons qu’à travers nos colonnes, ce message leur parviendra 5/5 et qu’ils ne manqueront pas d’en faire un bon usage.
Nous ne sommes ni des avocats ni des défendeurs d’une quelconque cause concernant le dossier des Assurances Lafia. Nous sommes des journalistes, par conséquent chargés seulement de donner l’information, même si, comme toute œuvre humaine imparfaite par essence, cela peut comporter des maladresses pour lesquelles nous n’hésitons jamais de demander à nos lecteurs en général et à tous concernés en particulier, de comprendre la délicatesse de notre métier pour nous en excuser.
La Rédaction
Source: Aujourd’hui-Mali