Il s’agit du député Ag Intallah, qui a disparu de l’Assemblée nationale depuis l’affrontement du 21 mai dernier entre les groupes armés de Kidal et nos forces armées et de sécurité.

Blessés dans les combats, il est ensuite parti se soigner en Algérie, pendant que les députés de l’Assemblée nationale se posent des questions sur sa disparition de la circulation. Parti sans laisser d’adresse dit-on pour ce genre de cas. Les députés qui avaient refusé de siéger avec des chefs rebelles recyclés n’avaient donc pas tort avec ce qui vient de se passer. Rappelons que c’est IBK qui a choisi d’enrôler sur les listes de son parti, le RPM, trois de ces apatrides de la rébellion du nord pour en faire des députés. Lorsqu’un député de la majorité présidentielle qui arbore l’écharpe de la République se permet alors de tirer sur les soldats de l’armée nationale, nous laissons le soin au régime d’en apprécier la portée et d’en tirer toutes les conséquences.

Sphinx