La prostitution est aujourd’hui devenue le moyen le plus facile et le plus rapide pour certaines femmes d’avoir de l’argent. Ainsi, il n’est pas rare de voir dans la sous-région des femmes mariées quitter leur pays pour s’aventurer dans cette pratique ailleurs. C’est le cas de cette Burkinabé, malheureusement surprise par son mari chauffeur en train de se prostituer, dans la nuit du 25 mai dernier, dans un bar de Sikasso près de la gare routière en plein cœur de la capitale du Kénédougou
L.T et son épouse M.O sont mariés depuis quelques années et résident à Bobodioulasso, la deuxième grande ville du Burkina Faso. L.T est chauffeur de gros porteur. Un jour, en début d’année 2013, son épouse lui demanda la permission de se rendre à Ouagadougou, la capitale du Faso, chez l’un de ses oncles qui, selon elle, travaille dans une usine de fabrique de savon.
L.T n’a pas hésité à donner son accord à sa femme. Mais en réalité celle-ci avait une autre idée derrière la tête. C’est ainsi qu’elle s’est rendue à Sikasso pour s’adonner à la prostitution. Ainsi M.O est présente dans la capitale du Kénédougou depuis le mois de janvier dernier. Chaque fois, qu’elle veut appeler son mari elle trouve les moyens d’aller à la frontière Mali – Burkina Faso pour téléphoner au pauvre avec des puces des sociétés de téléphonie du Burkina pour que son mari soit rassuré qu’elle est bien à Ouaga.
Elle a même fait croire à son mari que son téléphone s’est abîmé et qu’elle l’appelle sur le portable d’une cousine afin de justifier son inaccessibilité sur ces puces. Mais comme le dit un adage, on a beau mentir, la vérité finira toujours par se savoir. Celle-ci arriva le samedi 25 mai un jour que le couple Traoré n’oubliera pas de si tôt. En effet, le chauffeur a cette fois-ci changé de direction pour emprunter pour la première fois l’axe Sikasso – Bobodioulasso.
Arrivé dans cette ville malienne, il était obligé d’y passer car n’ayant pas d’où il est venu de chargement pour retourner immédiatement. Aux environs de 20 heures, L.T décide d’aller au bar Solobougou pour prendre sa bière, comme le font beaucoup de Burkinabé.
Assis devant sa bouteille de bière à table et faisant face aux femmes de nuit postées devant les chambres de passe, L.T entend une voix très semblable à celle de son épouse. Après hésitation, il décide d’en avoir le cœur net, il s’approcha des prostituées et continue à bien écouter la voix semblable à celle de sa femme qui parlait avec une de ses voisines.
L.T salut avant de demander à M.O la passe. C’est ainsi, que l’épouse prostituée qui croyait avoir à faire à un client ordinaire, se retrouva à nez-à-nez avec son mari dans la chambre de passe. M.O piqua alors une crise cardiaque. Depuis lors elle est introuvable à Sikasso. Quant L.T, il sera soutenu moralement par ses camarades chauffeurs pour qu’il puisse regagner Bobodioulasso.
Seydou Diamoutènè, correspondant à Sikasso