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Tunisie : échec des discussions pour désigner le nouveau Premier ministre

opposition tunisienne

L’impasse demeure en Tunisie où les pourparlers pour désigner un nouveau Premier ministre ont été suspendus lundi 4 novembre. Suspension sine die, après dix jours de discussions. Alors que les partis se renvoient la responsabilité de l’échec des discussions, les médiateurs promettent de débloquer la situation d’ici la fin de la semaine.

Face au blocage, le syndicat UGTT, qui chapote les négociations, menace d’écarter les partis politiques du choix du futur chef de gouvernement. Son secrétaire général, Houcine Abassi se dit prêt à présenter des noms de candidats si aucun concensus n’est trouvé.

Mais il ne précise pas quand, ni comment. Sollicitera-t-il l’avis des 3 autres organisations qui encadrent le dialogue national : Utica (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat), patronat, ligue des droits de l’homme et ordre des avocats. Pourraient-ils à leur tour se mettre d’accord sur un candidat commun ?

Dans tous les cas, l’UGTT ne pourrait pas faire abstraction des partis au pouvoir, puisque pour entrer en fonction, le nouveau gouvernement doit obtenir la confiance de l’Assemblée dominée par Ennahda et ses alliés de la troïka. Les déclarations d’Houcine Abassi apparaissent donc comme un nouvel appel à faire vite pour sortir de la crise politique.

Ces derniers jours, les partis se sont renvoyés la responsabilité de l’échec des discussions. Ennahda, le parti au pouvoir, accuse l’opposition d’avoir refusé le seul candidat valable à ses yeux, Ahmed Mestiri, âgé de 88 ans. Pour Rached Ghannouchi, le patron du parti, Mestiri est la personnalité qu’il faut, car il est connu pour son indépendance. Au contraire, plusieurs autres partis le jugent trop vieux et trop faible pour mener une nouvelle transition et proposent Mohamed Nasser, un ancien ministre de Bourguiba, proche des syndicats.

Deux autres noms ont aussi circulé, celui de l’ancien ministre de la Défense, Abdelkrim Zbidi, que le président Moncef Marzouki aurait refusé, et celui de l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Mustapha Kamel Nabli. Quatre noms, mais aucun consensus donc pour l’instant. Un nouvel homme providentiel pourra t-il émerger d’ici la fin de la semaine? C’est en tout cas le délai que se sont fixés les médiateurs.

 

Source : RFI

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