Quand il rentrait chez lui vers 23H30 mn ce vendredi 3 janvier 2014, déçu par le faux rendez-vous que lui a donné sa petite amie, Namakan Koné, maçon domicilié à N’Tomikorobougou, croisa devant le cinéma Babemba, le chemin de Sali Coulibaly, une professionnelle du sexe, elle aussi de retour d’une soirée ratée.
Namakan qui tenait à faire des relations sexuelles l’aborda et ils tombent d’accord sur 3000FCFA pour une partie de plaisir avec livraison à domicile.
Etant donné qu’il était à pieds, il chargea un jeune de son quartier de passage, de transporter sa compagne sur sa moto Djakarta et qu’il saura se débrouiller pour les rejoindre. A leur arrivée à N’Tomikorobougou, les motocyclistes sont étonnés de retrouver devant eux, Namakan, tout couvert de sueur. Interpellé, il coupe court à sa rapidité et congédie le motocycliste, tout en invitant Sali à se mettre à l’aise dans son lit. Il quitte sa chemise mouillée et prit place dans un fauteuil pour dit-il, se reposer.
Il s’en dormit et constata à son réveil vers 4H30mn du matin que Sali avait piqué 2000FCFA dans sa poche avant de partir. Le mercredi 8 janvier, par hasard, il la rencontre et la conduit devant son ami Tollo Ba, gendarme à la Brigade de recherche au camp I à Darsalam pour vol.
Sali n’a pas nié les faits mais a expliqué au gendarme qu’elle est restée couchée et déshabillée jusqu’à 4H du matin, mais que son client dormait toujours. Qu’elle s’est donc rhabillée et a pris l’argent qu’elle voyait pour en faire son transport. Tollo a banalisé l’affaire et a pu calmer son ami en l’invitant à donner un autre rendez-vous à Sali.