A l’intérieur du pays, il n’y a aucune route nationale en bon état. Une dégradation qui provoque des accidents meurtriers mais détruit également les engins des sociétés de transports.
Parmi les secteurs vitaux de l’économie figure le transport. Un secteur qui est aussi un grand pourvoyeur d’emploi. Aujourd’hui, le domaine du transport emploie des millions d’individus en majorité des jeunes. Ce qui permet leur stabilité dans le pays et empêchent qu’ils soient engagés dans les rangs des groupes radicaux. Malheureusement, le secteur semble être négligé vu l’état de délabrement des routes. Sur la majeure partie des routes nationales (sauf peut-être celle reliant Bamako Conakry) à chaque cinq kilomètre, il y a des gros porteurs ou de Bus de transport en communs sont tombés en panne. Le premier facteur de cette panne est les multiples nids-de-poule sur la route. Certaines compagnies de transports ont exprimé clairement leur découragement et démotivation face à la négligence du département des transports pour les routes. Pourtant les transports font rentrer de l’argent à travers le paiement des péages. Un financement destiné à la réparation des routes. Des camions et bus tombés en panne diminuent le flux sur les routes et occasionnent des conséquences graves sur l’économie. Moins de marchandises sont acheminées dans les régions. Ce qui provoque pour les populations la rareté des produits de consommations sans oublier que le commerce sera aussi affecté. L’autre conséquence est le fait que ça créer du chômage, donc des mécontents supplémentaires, une vraie bombe à retardement. Autre conséquence du mauvais état des routes, il y a l’insécurité. Plusieurs attaques et braquages sur les voies sont faits au niveau des endroits très dégradés de la route. Sinon, un bus qui roule en pleine vitesse ne peut être arrêté par une petite bande de voleurs.
Si le facteur ou la raison donnée est le manque de moyens financiers alors où vont les milliards de FCFA encaissés par les péages sur les routes. Sans être un employé des services des impôts, les péages font rentrer sauvagement de l’argent dans la caisse de l’Etat. Argent destiné en principe à la construction et à la réparation des routes. Malheureusement, cet argent est détourné et sert à autre chose. Il est certainement encaissé ailleurs et servir à autre chose que son premier objectif. « Faites simplement un tour au poste d’entrée de Kassela, vous en direz des nouvelles ».
Le seul prétexte qui peut être trouvé par le département du transport est la multiplicité des problèmes auxquels le pays fait face. Mais en réalité, comme l’éducation et la défense, le domaine des infrastructures routières doit se démarquer par l’implication permanente dans la réparation des routes. L’existence des autres problèmes et difficultés ne doit pas empêcher chaque département d’effectuer son travail. Un pays a beau avoir tous les moyens nécessaires pour son développement, tant qu’il n’y a pas d’infrastructures routières adéquates pour la desserte du pays, ce développement sera compromis.
Dans un pays, les routes sont des indices du développement, mais au Mali aujourd’hui aucune des routes nationales n’est praticable à souhait, les transports. Pendant ce temps, madame la ministre en charge s’éternise à Bamako.
Source: Le Point-Mali