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Toumani Djimé Diallo à Abidjan

Notre confrère et aîné, Toumani Djimé Diallo dit Tom, qui a été un grand journaliste, ambassadeur du Mali au Maroc sous ATT, avant de devenir secrétaire général à la présidence, et actuellement directeur de cabinet du président de la République, s’apprête à aller en Côte d’Ivoire comme ambassadeur du Mali. Il sera basé à Abidjan.

Tom connaît bien la diplomatie malienne et c’est un homme de confiance d’IBK. Il est fort aussi dans les analyses politiques et chroniques. C’est un homme informé qui connaît plusieurs réseaux ; sa présence à Abidjan sera une bonne chose.

À la présidence de la République tout le monde sait qu’il doit partir, mais personne ne sait pour le moment celui qui va le remplacer. C’est vrai qu’il y a des noms qui circulent comme Soumeylou Boubèye Maïga, Mamadou Camara, Nancouma Keïta, qui est le choix du RPM.

Mais personne ne peut dire pour le moment la personne choisie, car le président IBK n’a rien dit à personne pour le moment. Il a, selon nos informations, son homme et tout le monde doit attendre.

 

Un véhicule 4×4 suspect

Le président de la République vient de renforcer sa sécurité. Bien avant l’attentat à Bamako. Le cortège d’IBK ne passe plus inaperçu tellement il est bien encadré par les militaires. Les cérémonies auxquelles le chef de l’Etat malien participe sont rares. Mais une fois qu’il doit se déplacer, sa sécurité investit tous les lieux. Ce ne sont pas les commerçants détaillants au niveau de l’Assemblée nationale qui nous diront le contraire. Mais malgré tout cela, une voiture 4×4 suspecte a infiltré le cortège présidentiel et poursuivait tout bonnement la ligne du président. La sécurité d’Etat s’est mise à la tâche. La voiture en question a été extirpée du cortège par la force spéciale. Le conducteur arrêté. Il médite sur son sort au niveau de la sécurité d’Etat avant d’être mis à la disposition de la justice malienne. Après cette infiltration de nouvelles dispositions ont été prises par la sécurité présidentielle

 

100 millions pour être directeur

Un directeur de la place vient de débourser 100 millions de Fcfa pour rester à sa place. Quand il a eu vent de son remplacement, selon nos sources, il s’est rendu chez son ministre de tutelle et quelques barons du Rpm. Pour leur demander de ne pas l’enlever. Il aurait fait des propositions et des changements au sein de la boîte en faveur des responsables du Rpm, lesquels tiennent à la promotion des jeunes leaders de leur parti. Il va quitter bientôt son parti l’Adéma pour le Rpm, et va  faire virer tout son village et parents au Rpm. Après avoir reçu à sauver sa tête, notre directeur est en train de marcher sur tout ce qui bouge dans sa boîte. Il menace tous les autres cadres de le suivre au risque de perdre leur poste. Les travailleurs de la direction en question s’apprêtent à sortir dans les médias très prochainement afin de se faire entendre. Car, pour eux, «trop, c’est trop» !

80 millions Fcfa

C’est la somme disponible pour la campagne de communication autour de la loi de programmation militaire. Selon certaines sources, cette somme a été déjà utilisée alors qu’il n’y a eu aucune campagne encore moins de débat autour de cette loi. Les militaires eux-mêmes, qui sont concernés par cette loi, sont dans l’attente de l’explication du contenu du document. Les agences qui ont appris cette nouvelle sont pressées de savoir à qui s’adresser pour travailler en proposant des supports. Mais le hic, même au niveau le plus haut, les gens se demandent où sont passés les 80 millions de Fcfa. Est-ce que cette somme a été déboursée ? Si oui, par qui ? D’autres personnes croient savoir que l’argent a bel et bien été utilisé et ce sont certains médias qui en ont bénéficié sans faire le travail. Peut-être qu’avec les rencontres que la commission Défense nationale, sécurité et protection civile est en train de faire avec les ministres de la Défense et de la Sécurité, on aura une idée sur l’utilisation de cette somme.

Ils étaient à Kidal

Mongi Hamdi, patron de la Minusma, Pierre Buyoya, patron de Misahel, Richard Zink, chef de la délégation de l’Union européenne, les ambassadeurs de France, d’Algérie, du Niger, de Nigéria, de Russie et Chine, le représentant de l’OCI, étaient membres de la délégation de la médiation qui s’était rendue à Kidal. Ils ont quitté Bamako pour Gao, là-bas, ils ont pris des Hélicos pour Kidal. Et c’est dans le camp de la Minusma à Kidal que la rencontre a eu lieu. Selon nos sources, ils ont supplié les bandits armés à revenir à de meilleurs sentiments en leur faisant des propositions susceptibles de les emmener à parapher l’accord de paix. Ils auraient même pris des engagements à fermer plier le Mali. Malgré tout, les rebelles et terroristes du Mnla, les narcotrafiquants et jihadistes du Hcua et les commerçants du Maa ont dit niet. Revenus à Bamako, ils se sont fendus d’un communiqué qui est loin de leurs propos sur le terrain. IBK ayant eu des échos de leur mission avant leur retour, il a alors demandé au Premier ministre de prendre des dispositions allant dans le sens de ne plus négocier, et de faire savoir la position du Mali à qui de droit.

La Trahison

Pour la rencontre des farceurs de Kidal, plusieurs responsables touaregs basés à Bamako ont envoyé de l’argent. Certains ont envoyé 10 millions de Fcfa. Les cadres des douanes une vingtaine de millions, et ceux qui sont dans l’administration 5 à 8 millions de Fcfa. Selon nos informations, un ministre en fonction a donné 10 millions en espèce et des voitures. Mais tous ceux-ci ont expliqué avoir mobilisé leurs différentes communautés pour aller dire non à l’Azawad. Histoire, selon eux, de boycotter la rencontre en cas de débats publics ou de rencontres à huis clos. Malheureusement, non seulement il n’y a pas eu de débats, ni publics, ni à huis-clos, les bandits armés ont fait une simple cérémonie d’ouverture au stade municipal de Kidal. Personne n’a eu droit à la parole. Seul Billal Ag Chérif a fait un discours pour demander le remplacement de la Minusma, l’implication du Conseil de sécurité des Nations unies. En réalité, l’argent envoyé est passé par les mains des bandits. Ce n’est autre qu’une trahison selon ceux qui ont envoyé ces sommes d’argent.

 

Même village

Moussa Ag Assarid, l’enfant de Taboye dans le cercle de Bourem, avait dit ici que le terroriste Hamedy Coulibaly est un bamanan de Ségou, et que notre confrère Serge Daniel de RFI doit le dire. Les terroristes qui ont commis l’attentat à «La Terrasse» sont tous du même village que Moussa Ag Assarid. Mohamed Tanirou Cissé, tué par les forces spéciales de la DGSE malienne, est de Moudakam dans le cercle de Bourem ; Maouloud Maïga et son frère Salia Maïga sont tous de Moudakam, cercle de Bourem, un village voisin de celui de Moussa Ag Assarid. Même localité. Mieux, le terroriste tué est un ami d’enfance de Moussa Ag Assarid, Mohamed Tanirou Cissé, tout comme les frères Maïga. Moussa Ag Assarid a bien dit que Hamedy Coulibaly est de Ségou parce qu’il est Coulibaly. Personne ne connaît à Ségou Hamedy. Mais, tout Bourem connaît Moussa Ag Assarid et tout le monde sait ses liens avec les terroristes et narcotrafiquants. Car, selon nos sources, c’est lui qui a demandé à beaucoup de jeunes de prendre des armes contre le Mali. Certains de ces jeunes ont été récupérés par Aqmi, y compris Mohamed Tanirou Cissé, ami d’enfance de Moussa Ag Assarid. Tous ceux qui connaissent bien la crise savent que la plupart des leaders du Mnla sont de Bourem et non de Kidal.

Trois complices arrêtés à Bamako

Après avoir tué un suspect de l’attentat à Bamako, le 12 mars dernier, la Direction générale de la Sécurité d’Etat (Dgse) malienne a arrêté mercredi 18 mars trois  de ses complices. L’annonce a été faite par ce service de renseignements au Mali. Le premier est un boutiquier et le second travaille dans une compagnie de transport. Tous les trois ont été arrêtés dans le quartier Magnambougou, à Bamako, où Mohamed Tanirou Cissé a été neutralisé le 12 mars. C’est grâce à une perquisition dans la chambre de ce dernier que la Dgse a eu certaines informations. La première personne interpellée, un certain Boubacar Adama Traoré, a été arrêtée à son lieu de travail, la compagnie Noor Transport à Faladié, qui fait généralement le trajet Bamako-Gao-Bamako. Après son audition, la force spéciale de la Dgse a procédé à une perquisition dans sa chambre à Magnambougou. Les éléments de la sécurité d’Etat ont retrouvé 2.300 000 Fcfa en liquide chez lui ainsi que des puces de téléphones. Le second complice est Maouloud, un sonrhaï qui est boutiquier dans le même quartier. C’est lui qui a commandé des billets (bus) aller-retour pour les bandits. Pis, il a logé le terroristes Mohamed Tanirou Cissé avec d’autres en haut de sa boutique qu’il avait transformée en chambre. Il cachait les armes et les munitions des terroristes dans les mêmes endroits. La Dgse continue ses investigations à Bamako. Le troisième Salia Maïga n’est autre que le petit-frère de Maouloud Maïga et son homme à tout faire.  Il faut rappeler que l’attentat à Bamako qui a causé la mort de 5 personnes, s’est produit dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 mars 2015 au restaurant «La Terrasse» de Bamako de la célèbre «Rue Princesse»  de l’Hippodrome, en plein cœur de Bamako.

La Rédaction

source : Reporter

 

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