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Terroristes ou groupes armés ?

Un sergent-chef-commando-parachutiste de l’Air N°10- a perdu la vie au cours d’une opération des forces françaises contre un groupe armé terroriste au Nord du Mali, dans l’Adrar des Ifoghas.

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Un autre est grièvement blessé.  Le soldat tué, Thomas Dupuy, natif de Toulouse et âgé de 32 ans, avait notamment servi en Afghanistan en 2011, avant de rejoindre le théâtre sahélien en août dernier.

Il était un spécialiste reconnu dans les domaines de l’appui aérien, des transmissions opérationnelles et du saut à ouverture très grande hauteur, a dit le ministre français de la Défense.

Dans un premier communiqué, on parlait de combats avec les groupes armés, et après, on apprend que c’est un combat intense avec les terroristes. Tout compte fait, les forces internationales seules ne peuvent pas faire la différence.

Comme le disent les Maliens : MNLA= HCUA=Ansardine=terroristes. La mort de ce soldat porte à 10 le nombre de militaires que la France a perdus au Mali depuis le 11 janvier 2013, début de l’opération Serval.

Serval quitte Sénou

Le drapeau de la France a été descendu, celui du Mali monté au camp militaire de l’aviation Damien Boiteux de Sénou. Ce geste met un terme à la présence des militaires de l’opération Serval. La section aviation était basée dans ce camp, mais aujourd’hui, ce camp a été mis à la disposition de l’aviation militaire du Mali.

Au cours de la cérémonie de remise, l’ambassadeur de France au Mali dira que ce sont les derniers soldats de Serval qui vont au nord du Mali, pour prendre place aux côtés des militaires de Barhkane qui est, selon Gilles Huberson, une mission internationale à vocation de traquer les terroristes.

Le chef d’état-major des armées du Mali, général Mahamane Touré, a fait savoir que les militaires maliens et français doivent continuer leur coopération dans le seul but de traquer les terroristes au nord du Mali : un vaste espace difficile à sécuriser sans moyens adéquats.

GTIA Debo sur le terrain

Après Waraba, Elou, Sigui, Balanzan, voilà le GTIA Debo, qui vient rejoindre le théâtre des opérations. Ils sont dans la région de Tombouctou, de Nampala à Taoudéni. Les 700 hommes qui sont de l’infanterie, l’artillerie et les commandos parachutistes sont déjà sur le terrain.

Ils ont été accueillis par le commandant de la zone de Tombouctou, le colonel Keba Sangaré, qui leur a souhaité la bienvenue. Ces hommes formés par l’EUTM, à Koulikoro, sont bien équipés.

Ils doivent faire trois mois pour traquer les bandits armés et autres terroristes dans la région de Tombouctou. Une zone réservée aux caravaniers de sels, qui est très souvent coupée par des terroristes.

En tout cas, les populations de Tombouctou étaient très contentes en apprenant l’arrivée d’une nouvelle unité de l’armée malienne.

Source: Le Reporter

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