Plusieurs cas d’exécutions perpétrées dont des femmes à l’origine.
Encore deux femmes abattues ce vendredi par l’armée nigériane à la suite d’attaque suicide évitée de justesse. Alors qu’on leur demandait de décliner leurs identités, l’une d’entre elles a déclenché sa charge sans faire de victime. L’autre cherchant un endroit plus « propice » pour déclencher son explosif, a été éliminée après avoir pris comme refuge un immeuble abandonné.
L’armée nigériane a annoncé de nombreux succès ces derniers temps et la libération d’otages dans le Nord du Nigeria où l’insurrection a fait près de 17.000 morts.
De plus en plus, il est fort fréquent de voir les femmes terroristes dans les attaques organisées dans le monde et causant des pertes en vie humaine. Il y’a quelques
temps Colleen devenue par la suite Fatima LaRose, a été la première femme inculpée pour terrorisme aux USA.De grands auteurs se posent des questions sur les nouvelles « terroristes ». « On revient à une stratégie adoptée d’abord par Al-Qaïda. On commence par des hommes-martyrs et on franchit un pas supplémentaire en faisant usage de femmes-martyres, de manière à frapper encore plus les esprits et la communauté internationale », analyse Carole André-Dessornes, auteur de l’ouvrage Les Femmes-martyres dans le monde arabe : Liban, Palestine & Irak, publié aux éditions de L’Harmattan. «L’objectif est de faire encore plus peur. On n’est pas habitué à ça dans les pays occidentaux. Malheureusement, c’est un phénomène beaucoup plus ancien dans les pays du Proche et du Moyen-Orient, mais qui n’est pas forcément relié à l’islam radical», explique la docteure en sociologie.
La rédaction