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Tension entre la plateforme et la CMA : Des obstacles à une paix durable

Le processus de paix, signé depuis l’accord de Ouaga en 2013 et celui d’Alger le 15 juin 2015, n’a pas permis d’empêcher les groupes d’autodéfense et les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad de reprendre les hostilités sur le terrain.

 

Le cessez-le-feu n’est pas respecté, obligeant une fois encore nombre de familles à se déplacer, sans oublier que des Maliens sont tués. Les divergences entre la plateforme et la CMA sont loin d’être résolues. Pour mieux comprendre, nous avons essayé de comprendre les obstacles à la paix.

Les deux rivaux                                                                                                                                                       La plateforme et la CMA se sont dans le passé engagés plusieurs fois à mettre fin aux hostilités, mais les belligérants ont toujours lancé de nouvelles offensives. La frustration grandit à propos de l’incapacité des dirigeants à faire la paix. Il y a toutefois une forte pression sur les différentes parties au conflit. Les autorités maliennes et les Représentants de la communauté internationale, à savoir l’Union Africaine, la Minusma, l’Union Européenne et l’Algérie, ont mis en garde les protagonistes contre l’échec du processus de sortie de crise suite à la  signature de l’accord de paix.                                                                                                                                            L’impartialité de la communauté internationale                                                            Avant même la signature de l’accord d’Alger, le gouvernement, les groupes d’autodéfense et les rebelles de la Cma ont émis des réserves sur le processus de désarmement et le cantonnement des combattants. Sans oublier que les combattants des groupes d’autodéfense n’ont jamais apprécié la position de la communauté internationale à leur égard. Car ils se sont plaints à plusieurs reprises de la partialité de cette communauté internationale. Les responsables de la plateforme en veulent pour preuve le cas de la ville de Ménaka, qui sous occupation des combattants de la Cma avait eu l’option de la communauté internationale. Mais une fois que cette ville est passée entre les mains des combattants de la plateforme, la même communauté internationale a tapé du poing sur la table demandant à la plateforme de regagner leur position initiale, avant de placer la ville sous tutelle onusienne. Les voisins du Mali

Au cours de ces deux dernières années, les pays voisins du Mali ont joué un rôle prépondérant dans la médiation entre les parties belligérantes de la crise malienne. Mais cette situation a été compromise par leur propre implication dans le conflit.

Le Burkina Faso de Blaise Compaoré est intervenu avec sa flotte aérienne pour évacuer les responsables du Mnla blessés au cours des affrontements sur le terrain. L’Algérie a pour sa part été accusée d’avoir fourni de la logistique, des armes et des bases aux troupes d’Ansar Dine et du Mnla. D’autres pays ne sont pas impliqués militairement dans le conflit, mais ils ont des intérêts économiques importants : c’est le cas de la Mauritanie. Certains, comme le Niger, souhaitent conduire le processus de médiation. Trouver un accord de paix satisfaisant signifierait qu’il faut trouver une sortie de crise qui arrangerait les pays voisins.

Paul N’GUESSAN

source : Le Prétoire

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