C’est demain, mardi, la fête de Tabaski, ce moment de sacrifice, de convivialité et de partage. Malheureusement, on constate avec assez de tristesse chaque année que les accidents de la route, sont nombreux ces jours de grande fête ; Causés en grande partie par les conducteurs de Djakarta et de transport en commun (Sotrama, taxi). Et les victimes sont pour la plupart des enfants. Il revient aux parents et aux autorités de veiller sur ces « gosses » et de prendre des mesures visant à les sécuriser, car, inutile d’interpeller les chauffeurs de Sotrama, de Taxi qui croient que c’est en roulant à tombeau ouvert ce jour-là qu’ils feront bonnes recettes.

Les accidents de la route font beaucoup de victimes chaque année au Mali. Beaucoup plus les jours de grandes fêtes comme celles de Tabaski, Ramadan ;  Noël ; Pâque ; 31 décembre… Les raisons sont multiples : circulation plus dense ; incivisme de part et d’autre ; inattention ; mauvaise conduite…

Demain mardi, les Musulmans du Mali vont fêter l’Aïd El Kebir, communément appelée la fête du mouton. Moment de communion et de partage, les Maliens se rendent visite ce jour-là ou, tout au moins, échangent des vœux par messages. C’est aussi le jour où les enfants récoltent assez d’argent en se promenant pour souhaiter la bonne fête et formuler des vœux pour les adultes qui, en retour, leur offrent des pièces de monnaies voire plus.

Ce moment est crucial pour les enfants qui s’exposent ainsi aux dangers de la circulation n’étant plus sous contrôle parental. Moment de joie, ces jours de grandes fêtes se transforment pour certains en jours de pleures. C’est pourquoi, il est important de mettre l’accent sur la vigilance des conducteurs face à l’insouciance des enfants. Et d’interpeller les autorités de la circulation routières afin qu’elles mettent des garde-fous pouvant éviter ou prévenir les accidents de la circulation.

Mois de la solidarité oblige, les Maliens se doivent d’être solidaires des plus démunis qui n’ont pas pu s’offrir le mouton et aussi solidaires des enfants. Une des manifestations de cette solidarité serait de consacrer un peu de son temps à aider ces enfants à traverser les routes ; à freiner et leur céder le passage ; les ramener chez eux s’ils  se perdent, bref, faire en sorte que rien absolument rien n’arrive à ces enfants qui, d’ailleurs viennent de reprendre les chemins de l’école.

A côtés du cas des enfants, nous attirons l’attention sur les cars de transport en commun. En partance pour l’intérieur du pays avec à leur bord des passagers pressés d’aller fêter avec leur famille, ils sont nombreux à se coucher sur le flanc avant d’atteindre leur destination. Dans ce cas, les morts et blessés graves sont élevés. Les chauffeurs doivent pouvoir faire face à l’impatience des passagers et rouler selon la vitesse recommandée. C’est à ce seul prix que chacun pourra passer une belle fête de Tabaski.  Bonne fête de Tabaski à Tous et à Toutes