Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 étaient face à la presse ce mardi 2 mars à la Maison de l’enseignant. L’objectif de cette rencontre était d’attirer l’attention de l’opinion publique sur le risque d’une éventuelle crise scolaire.
Cette nouvelle grogne des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 est liée à plusieurs facteurs, selon le nouveau porte-parole de la Synergie, Ousmane Almahmoud.
Il s’agit, entre autres, de l’exécution des points d’accord du procès-verbal du 19 mai 2019, de la récurrente question de retard des actes administratifs, de l’arrêté d’intégration des enseignants contractuels des collectivités.
La problématique du retard des salaires, l’avancement de 2019 et 2020 (alignement et paiement des rappels) et la situation d’avancement des CT14 et des CT16 constituent aussi des facteurs de cette crise.
A en croire Ousmane Almahmoud, un procès-verbal de conciliation comportant dix points de revendication a été signé entre le gouvernement et les syndicats le 19 mai 2019. Et des points de ce procès-verbal demeurent encore non exécutés.
« Il s’agit de la régularisation de la situation administrative des sortants de l’EN Sup nouvelle formule et des autres grandes écoles, l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe. Il y a aussi l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat. Ces points restent encore non exécutés « , a déploré le porte-parole de la Synergie.
Aux dires des syndicats de l’éducation, une nouvelle crise scolaire risque de naître entre le gouvernement et la synergie.
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