Le Syndicat national de la Santé, de l’Action sociale et de la Promotion de la famille a déposé un préavis de grève de 72 heures sur la table du ministère du Dialogue social, du Travail, et de la Fonction publique.
A travers ce énième préavis de grève déclinant leurs revendications, plusieurs fois exposées dans leur cahier de charges soumis au gouvernement, le syndicat espère avoir une réponse positive pour l’amélioration de leur cadre de travail.
Du coup, les grévistes exigent, sans délai, l’octroi du reliquat de la Prime de Fonction Spéciale d’un montant de 50.000 F CFA, avec l’augmentation de la Prime de Risque de 10 % à 50 %. Ils réclament notamment le maintien et l’autonomie administrative et financière de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA), conformément au règlement 07/2007/CM UEMOA.
Ils recommandent notamment l’augmentation des primes de garde et l’intégration des émoluments des biappartenants dans leur salaire le maintien et l’extension des ristournes dans leur esprit d’antan et la riposte en charge à 100 % des soins et du médicament du personnel socio sanitaire assujettis à l’AMO. De même que la transformation de la carte AMO en carte de gratuité pour les socio-sanitaires.
Il y a également comme revendication l’intégration dans la Fonction publique des contractuels payés sur ressources propres et le recrutement des nourrices du Centre d’accueil et de placement familial (Pouponnière) dans la Fonction publique, en passant par l’augmentation du budget de fonctionnement des hôpitaux. Ce n’est pas tout, le syndicat sollicite également l’amélioration des conditions de travail par le recrutement du personnel qualifié, l’amélioration du plateau technique, conformément à la carte sanitaire nationale et la dotation régulière et conséquente en consommables de toutes les structures, entre autres.
Ramata TEMBELY
Source : l’Indépendant