Elle l’a nourri de haine, il lui a rendu l’amour. Dans un village de Koulikoro, une histoire bouleversante révèle jusqu’où peut aller la méchanceté… mais surtout jusqu’où peut s’élever le pardon.
Une marâtre, animée par une jalousie viscérale, aurait tenté de nuire mystiquement au fils de sa coépouse, celui-là même qui, chaque jour, prenait soin d’elle, la nourrissait, l’habillait et assurait ses soins.
Selon les témoignages, dans ce petit village de 400 âmes, la marâtre, malgré les bonnes actions du fils, la marâtre. A T ne supportait pas de voir prospérer B.D. Elle allait régulièrement chez un marabout, pour l’éteindre mystiquement. Mais, disent les croyants, « Dieu ne dort pas », le jeune homme, pieux et dévoué, a résisté à tous les sorts.
Ironie du destin : lorsque la marâtre est tombée gravement malade, tous l’ont abandonnée, sauf lui. Le jeune homme l’a conduite à l’hôpital, a payé les soins et est resté à son chevet jusqu’à son dernier souffle.
Les voisins témoignent que B.D n’a jamais levé la voix contre elle, malgré tout ce qu’il savait. Il disait simplement : « Ce que Dieu voit suffit ».
L’histoire a ému tout le quartier. Elle nous enseigne que la bonté n’est pas faiblesse. Elle est force, et parfois même, justice.
Faisons le bien, même quand on nous rend le mal. Car Dieu veille. Et le cœur pur finit toujours par triompher. La fin de cette histoire prouve que, parfois, le mal se retourne contre ses auteurs.
Bintou Diarra