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Léger recul de l’IDE

Les Investissements directs étrangers (IDE) ou Investissements directs internationaux (IDI) apparaissent comme les mouvements internationaux de capitaux réalisés dans le but de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence significative) sur la gestion d’une entreprise étrangère, selon Wikipédia. Leur effet s’avère alors positif sur la croissance des pays d’accueil, notamment grâce aux transferts de technologie qu’ils induisent dans les entreprises de ces pays.

Comme tels, ils sont considérés comme une menace pour les populations des pays contributeurs à cet effort de développement économique, tandis que ces fonds sont souvent considérés comme la locomotive qui tire à grande vitesse les secteurs pourvoyeurs d’emplois et de richesses des pays en développement ou en transition économique.
Cet investissement direct étranger, sur lequel nos entreprises fondent souvent beaucoup d’espoir, dont l’afflux vers un pays symbolise aussi sa vitalité et sa viabilité, a légèrement diminué. Passant ainsi de 1,41 billion de dollars américains en 2018 à 1,39 billion de dollars en 2019. «Les flux vers les pays développés ont diminué de 6%, tandis que ceux vers les économies en développement sont restés inchangés», selon Investment Trends Monitor de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), publié le 20 janvier. Qui ajoute que ces flux qui avaient reculé de 13 % en 2016 pour s’établir à 1.525 milliards de dollars, devraient encore augmenter modérément en 2020.
En ce qui concerne les pays en développement, les flux vers eux sont estimés à environ 695 milliards de dollars, constate la CNUCED. Selon elle, cela signifie que ces pays ont continué d’absorber plus de la moitié de l’investissements direct étranger mondial.
Les auteurs du document soulignent, en outre, que l’analyse des différentes régions en développement a montré la croissance la plus élevée pour l’Amérique latine et les Caraïbes, avec 16%. L’Afrique, elle, a continué d’enregistrer une hausse modeste de 3%, tandis que les flux vers l’Asie en développement ont diminué de 6%. Toutefois, après deux ans de faibles entrées de capitaux, les pays à économie en transition ont vu leur IDE rebondir en 2019 à environ 57 milliards de dollars (environ 28.500 milliards de Fcfa), constatent-ils. Cette reprise est due en partie aux attentes d’une croissance économique plus élevée dans la région en 2020 et de prix plus stables pour les ressources naturelles, précisent les analystes onusiennes.
«Les États-Unis sont restés le principal bénéficiaire d’IED, attirant 251 milliards de dollars d’entrées, suivis de la Chine avec des flux de 140 milliards de dollars et de Singapour avec 110 milliards de dollars», évalue le rapport. Qui rappelle que la CNUCED s’attend à ce que les flux d’IED augmentent légèrement en 2020 grâce à une croissance modeste de l’économie mondiale.
Cheick M. TRAORÉ

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