La gestion des établissements sanitaires au Mali interpelle tous les acteurs du secteur. Entre l’insalubrité du domaine sanitaire, et les infrastructures inadaptées, le manque des équipements, en plus des personnels très souvent négligents et cupides, les patients sont obligés d’utiliser tous les moyens pour atteindre les objectifs. Le constat est amer et les observateurs dénoncent le manque de volonté politique des autorités du pays.
Les insuffisances notoires
Selon l’Agence Nationale d’Evaluation des Hôpitaux (ANEH), sur les 14 hôpitaux au Mali, l’hôpital de Sikasso occupe la première place selon la deuxième édition du classement des hôpitaux du Mali devant le Luxembourg et l’Hôpital de Kati. C’est dire qu’aucun hôpital de la capitale ne répond aux critères de sélection de l’agence de veille.
« Les difficultés sont énormes en ce qui concerne le fonctionnement des hôpitaux du Mali. Nous qui sommes des praticiens et qui régulons aussi l’exercice privé de la profession médicale nous en sommes aussi témoins. En tant que praticien, les difficultés sont multifactorielles. Les hôpitaux publics c’est de l’humiliation à la limite. Même si vous vous formez très bien, vous êtes incapable d’avoir une numération sanguine ou une simple goutte épaisse, c’est-à-dire des bilans qui paraissent rudimentaires ne sont pas souvent disponibles dans nos hôpitaux publics. Des irrégularités sont (…)
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A.A.D – NOUVEL HORIZON