Suite au coup de force, perpétré le lundi 24 mai dernier, contre l’exécutif de la Transition, en l’occurrence le président Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane, les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont tenu un sommet extraordinaire sur la situation politique au Mali, le 30 mai dernier, à Accra, au Ghana.
Au cours des discussions, ils ont adopté certaines résolutions pour la conduite de la Transition. Parmi lesquelles » la suspension du Mali des institutions de la CEDEAO, conformément aux dispositions de l’organisation ». Et la nécessité de respecter la période de Transition de 18 mois.
Dans un communiqué rendu public, hier mardi 1er juin, le Comité Exécutif de la CODEM, dirigé par Housseini Amion Guindo, a déclaré prendre acte de ces résolutions. Avant de déplorer la suspension du Mali des institutions de l’organisation sous-régionale.
Ainsi, le parti a réitéré son attachement à une Transition » inclusive « . Et de préciser qu’il restera vigilant sur le respect du calendrier de ladite Transition.
La CODEM ajoute qu’elle demeurera résolument engagée dans sa posture de veille jusqu’à la fin de la période transitoire.
Enfin, elle exhorte la communauté internationale à «soutenir le rétablissement de la démocratie et de l’état de droit au Mali».
Daouda SANGARE
Source: l’Indépendant