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Sommet de la CEDEAO le 7 Novembre prochain: L’avenir de la transition malienne au premier plan

Craignant l’évolution qu’ils ne souhaitent pas de la transition au Mali, les chefs des États de la CEDEAO organiseront le 7 novembre prochain un sommet extraordinaire à Accra, la capitale ghanéenne. De quoi cette rencontre va-t-elle accoucher ?  

 

L’étau se resserre-t-il autour Mali? Ce samedi, les chefs d’États et de gouvernements de l’Afrique de l’espace Afrique de l’Ouest ont jugé nécessaire de convoquer un sommet d’urgence sur l’évolution de la situation de la transition Mali et celle en cours en  Guinée, où les représentants la CEDEAO s’étaient rendu le vendredi dernier. À la différence de la Guinée, le Mali a consommé la moitié de son délai transitoire imparti au départ, mais avec les dernières sorties médiatiques du Premier ministre de la transition au Mali sur la chaîne France 24, les choses semblent inquiéter la communauté internationale, particulièrement la CEDEAO. Et la manifestation du vendredi dernier qui demandait une prolongation de la transition pour le restant du mandat du président déchu IBK semble accélérer les choses. Cette situation a mis la CEDEAO sur le qui-vive. Celle-ci demande même, avant la fin de ce mois, l’établissement d’un chronogramme des élections. Le samedi dernier, l’ONU a rejeté l’organisation des assises nationales dont le panel est déjà mis en place. Avec cette décision l’ONU, viendrait-elle renforcer la position du cadre des regroupements et des partis politiques qui ont boycotté les débuts de l’organisation de l’ARN ? Aujourd’hui, la situation est qu’une prolongation de la transition mettra le pays au centre des problèmes internationaux, mais qu’a fait la communauté internationale pour améliorer la situation sécuritaire mise en avant pour justifier la prolongation ?

Le représentant permanent du Mali à l’ONU a été reçu, vendredi dernier, et il a fait preuve de fermeté envers les autorités de la transition sur le respect de leurs engagements pris pour les délais impartis. Cependant, Choguel reste décidé à jeter les bases de quelques réformes, pas toutes, mais notamment, celles qui puissent garantir des élections inclusives, transparentes et crédibles. Il s’agit là d’un passage obligé, si nous voulons épargner au Mali de nouvelles crises pré ou postélectorales, aux conséquences imprévisibles sur la stabilité des institutions et du pays en général. En tout cas, la communauté internationale, dont la CEDEAO, demande toujours des garanties à travers la publication d’un calendrier des élections et les autorités maliennes, elles exigent que les réformes s’opèrent d’abord et que le pays recouvre conséquemment son intégrité territoriale, avant de donner un calendrier électoral. Un bras de fer véritablement engagé. Qui aura le dernier mot?

À suivre

Lansine Coulibaly  

Source : LE COMBAT

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