Lors de la conférence de presse de la clôture du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, 23ème édition, le samedi 11 novembre 2017 à la Maison de presse, le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), Mahmoud Dicko a exprimé son allégresse pour le choix de Chérif Ousmane Madani Haidara comme parrain national de cette édition.
Lorsque mon frère et beau frère, Cherif Ousmane Madani Haidara a été choisi par les plushautes autorités de notre pays comme parrain national du mois de la solidarité, il m’a appelé immédiatement pour me donner la primeur de l’information. Cela est un respect non pas seulement à l’égard de la personne de Mahmoud Dicko mais plutôtàl’ensemble de la communauté musulmane et d’autant plus que c’est un acte très significatif. Selon lui, il est grand temps pour le peuple de se donner la main pour l’intérêt suprême de notre pays, le seul héritage commun légué par nos ancêtres. Il affirme que pendant ce mois toutes les communautés (musulmanes et chrétiennes) ainsi que les différents groupements et associations n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette édition. Il a souhaité que cette solidarité soit le quotidien de l’ensemble du peuple malien.
Par ailleurs, il est à souligner que Mahmoud Dicko en tant que président de la commission des bons offices était, la semaine dernière, dans la région de Mopti pour la tenue duforum régional sur la contribution des chefs religieux et des notabilités traditionnelles pour le retour de la paix et la sécurité. Ce forum, présidé par le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga, a mobilisé plus de 500 participants venus de tous les cercles de la 5èmerégion. Ce forum avait pour objectif de réunir la communauté musulmane afin de discuter et d’étudier la crise du nord qui perdure. Parce qu’il s’est avéré que la communauté musulmane a un très grand rôle à jouer pour une sortie de crise de notre pays.
En effet, le président Dicko a profité de l’occasion pour appeler le peuple malien à la cohésion et à la solidarité ; lesquelles selon lui sont le seul gage pour mettre fin à cette crise.A l’en croire, nous sommes forcés de nous aimer, de nous pardonner et de nous donner les mains si nous voulons réellement que cette crise finisse. «Il n’y a pas d’autres solutions à la crise de notre pays que la solidarité et la cohésion sociale. La communauté musulmane et surtout ses leaders doivent se donner les mains pour le bonheur de notre pays», a-t-il insisté.
A ses dires,on ne peut pas connaitre la réalité de cette crise étantà Bamako mais, il faut être dans la profondeur du pays septentrional pour s’acquérir de la situation réelle de ce pays. Pour le président Dicko, sans aucune équivoque c’est la patrie qui est en jeu et d’ajouter que cette partie et la région de Ségou sont les nerfs de notre pays. Il a souhaité qu’il ait une journée de réflexion pour trouver des solutions idoines et pérennes à la crise. Le président du Haut Conseil Islamique du Mali(H.C.I.M) Mahmoud Dicko a conclut en réaffirmant qu’aujourd’hui, il incombe à tous les maliens de se pardonner pour que nous puissions sauvegarder ce pays et redonner le moral ànos forces armées sur le terrain.
Seydou Karamoko KONE
Source: Le Flambeau