Le hic est que certains consommateurs se la coulent douce et ne pipe mot sur le maintien de certains prix d’autres denrées dont la hausse se justifiait par celle des surcoûts liés aux hydrocarbures. On se rappelle, par exemple, que le prix et le poids du pain était l’objet d’âpres négociations entre les autorités et les faîtières d’industriels sur la fixation des prix du temps où l’embargo avait perturbé le cours national du pétrole. Idem pour certains acteurs des transports, un autre secteur dont les usagers ne tirent aucun profit de la baisse du prix d’hydrocarbures alors qu’ils supportent le poids de sa hausse. Comme quoi, au Mali, les hausses résistent toujours au changement des facteurs qui les entraînent.
La Rédaction
Source : Le Témoin